7/10Sherman - Tome 4 - Le piège. Bayreuth

/ Critique - écrit par plienard, le 15/11/2011
Notre verdict : 7/10 - Il vendra sherman sa peau ... (Fiche technique)

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Dans ce tome 4, on fait un tour dans le passé de Jay Sherman, pendant la montée du nazisme. Sa fille connaît alors un célèbre chanteur lyrique allemand et il va devoir anticiper les problèmes qui s’annoncent entre son pays et l’Allemagne. Les auteurs de cette série sont égaux à eux-mêmes et nous perdent un peu plus dans le passé sulfureux de Jay Sherman. Pour notre plus grand bonheur.

Le duo Desberg-Griffo nous propose le quatrième épisode de Sherman, l’histoire de cet américain arriviste qui voit son empire et sa famille détruite par un complot d’inconnu(s) sans qu’il sache qui et pourquoi. Cette ignorance s’explique par le passé plus que compliqué et sulfureux du bonhomme.

Sherman - Tome 4 - Le piège. Bayreuth
DR.On aime Desberg pour ses histoires toujours complexe faites de complots mélangeant le financier, la politique, l’historique, mais aussi pour ses personnages complexes et controversés et où le beau cache souvent le laid. IR$, Tosca, Black op, Empire USA, Scorpion et j’en passe sont signés de sa main. On aime Griffo pour son trait toujours juste et son aisance à retranscrire la bonne ambiance et à ne pas être reconnaissable par son dessin. Jamais vous ne sauriez dire que le dessinateur de Sherman est le même que celui de Scorpion.

Dans ce quatrième tome, on découvre un nouveau pan de l’histoire de Jay Sherman. Ses rapports avec le régime allemand et la manière avec laquelle il a été amené à traiter avec eux. Mais Sherman est un homme sans scrupules et même les nazis ne lui font pas peur. Et c’est peut-être la raison de ces ennuis actuels avec un certain Klaus Dimitar. Sherman - Tome 4 - Le piège. Bayreuth
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Deux époques, deux intrigues qui finissent par converger. Ainsi, il faudra s’attendre à peu d’avancée sur les raisons de la vendetta qui touche le monde de Jay Sherman. L’homme est certes peu recommandable, prêt à tout pour réussir, voire cynique. Pourtant, en nous faisant découvrir sa famille – ici, sa fille Jeannie va s’éprendre d’un chanteur lyrique allemand qui cache un secret – on n’arrive pas à le haïr. Les auteurs ont réussit (dès le début) à donner un sens à son immense ambition qu’on comprend et qu’on pardonnerait à coup sûr.

La qualité des deux auteurs n’est pas à prouver. On sait que l’on va se régaler avec les dessins (les couleurs de Roberto Burgazzoli et Bautista, supervisées par Griffo, sont aussi superbes) et que les retournements de situation du scénario vont nous haleter jusqu’au bout. On attend les tomes 5 et 6 rapidement.