Mercenaires - Tome 2 - Le Seigneur des Trois Cités

Des orcs dans un univers médiéval japonais, des maîtres-fées, des esprits-démons, c’est la série Mercenaires et Nicolas Jarry en signe le second tome. Déjà impressionné par le premier album, l’auteur et son dessinateur Paolo Deplano confirment ici tout le bien qu’on pensait d’eux.

DR.Prendre des orcs, leur donner un univers et une histoire comme on peut le faire pour les hommes ou d’autres peuples plus sexys, c’est déjà une option intéressante. Les placer dans un univers médiéval japonais, c’est une idée originale, mais pas forcément facile quand on connaît la force d’une culture populaire et ses à-prioris : un orc c’est bête, méchant, primaire. Ici, rien de tout cela. Et le pari est réussi grâce au dessin de Paolo Deplano qui nous fait oublier que l’on a affaire à des personnages « monstrueux ». On les trouve beaux, sexys, envoutants, d’une grande intelligence. Les dessins sont détaillés et d’une grande qualité.

Dans l'intrigue, notre équipe de mercenaires est constituée pour pouvoir solidifier le mur et empêcher le mal de le franchir. Mais avant cela, elle doit remplir une mission en emmenant le jeune initié Voï-futju assister à la mort de son père et devenir le roi. Mais des luttes intestines vont compliquer la montée au pouvoir du jeune orc.

La meute du griffon reconstituée, on pensait que l’on allait entrer dans le vif du sujet. C’était une erreur. Car au travers de leur mission principale, il y a des susceptibilités à préserver et la politique y est bien présente. Encore une fois l’album étonne et nous enthousiasme par les choix des auteurs de ne pas aller directement au but final de l’intrigue. On en veut encore plus.

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