Même si l'on attend beaucoup plus d'innovations et de surprises au niveau du scénario, El Perdición reste à découvrir pour le simple fait du graphisme. L'album est tout simplement l'un des plus impressionnants graphiquement de cette cuvée 2005.
Critique du premier cycle (tomes 1 et 2) : La Cuisine du Diable, sans pour autant révolutionner le genre thriller et gangstériste, est un diptyque tout à fait personnel et remarquable
Critique des tomes 1 à 3 : Prophet est une série à double tranchant : inventive et majestueuse graphiquement, on la sent parfois bancale narrativement, avec une trame scénaristique et une typologie des personnages faibles.
Le Petit Monde fait se côtoyer BD franco-belge et manga, innocence et violence extrême, richesse et pauvreté, avec un talent et une singularité narrative et structurelle qui semble être une revendication pour Cosmo, collection d'avant-garde en devenir...
Bonne santé est un album constitué de chroniques à qualité variable, selon les degrés de sensibilité et d'appréciation de chacun. Indéniablement, le contenu est honnête et intense, mais sa mise en forme, très peu académique et plutôt difficile d'accès en découragera plus d'un...
Une Mansarde à Paris est une romance très fleur bleue, naïve, qui contentera les amateurs du genre mais ne déclenchera pas de grand entouthiasme chez les autres.
Morvan ouvre une nouvelle série avec un excellent premier tome, qui installe une ambiance pleine de mystères, qui fait se poser plein de questions aux lecteurs avec une intrigue haletante et un final explosif.
La lecture de quand je serai vieille est conseillée aux initiés du roman graphique américain, qui trouveront là un travail varié, au message souvent pessimiste et cruel.
Critique des tomes 1 à 4 : malgré tous ses défauts, Pandora Box est une série qui se lit sans déplaisir. Les histoires proposées sont bien découpées et articulées, à défaut d'être sublimées par un dessin et une orientation scénaristique spectaculaire.
Critique des tomes 5 et 6 : les histoires exposées sont trop faibles et prévisibles : dialogues peu naturels, personnages sans épaisseur psychologique, réutilisation des clichés du genre... Une série qui ne fera sans doute pas date comme l'une des meilleures de sa catégorie.
Pas besoin d'accrocher à l'humour de Krän ni d'être un grand féru de la culture western pour apprécier ce Lune d'Argent sur Providence.
Le Ciel lui tombe sur la tête investit une place qui n'est pas la sienne et prouve surtout qu'il faut savoir s'arrêter à temps.
Ce second cycle annonce des changements dans la série, qui prend une nouvelle direction. Le choc de la transition, avec ce cinquième tome, est tout de même surtout celui du graphisme.
On peut rester dubitatif quant à l'intérêt de cette série connexe, qui ne passionne guère. Laissons toutefois aux auteurs le temps de mettre en place définitivement et solidement cette nouvelle série, au fil des albums...