6/10Spider-man - 2008 - Un grand pouvoir...

/ Critique - écrit par Maixent, le 23/11/2008
Notre verdict : 6/10 - Spiderptitcon (Fiche technique)

Tags : man spider marvel peter grand comics parker

Premier album d'une saga de cinq sous titrés With Great Power, celui-ci donne envie de lire la suite et tient ses promesses sans transcender le genre. Une lecture somme toute agréable.

Spider-man... Vous avez au moins vu le film. Au moins le premier. Pour ceux qui étaient sur une autre planète ou qui proposent des manifestations anti super-héros en collant, ou tout simplement anti blockbusters américains, c'est un film de Sam Raimi. Bon, on ne parlera pas ici de Darkman ou de Evil Dead, c'est hors sujet, on va s'adresser au véritable néophyte (ce qui n'est pas honteux, quelle honte y aurait-il à ne pas être un ado attardé ?). Bon, partons au moins du principe que vous avez entendu cette phrase répétée un nombre incalculable de fois Complètement dépassé, Hulk Hogan
Complètement dépassé,
Hulk Hogan
dans ce premier Spider-man, « Un grand pouvoir entraîne de grandes responsabilités » et blablabla....

Bref, revenons à ceux qui ont vu le film et se rappellent donc qu'à ses débuts, Peter Parker ne sait pas quoi faire de ses nouveaux pouvoirs. C'est le pire loser existant sur Terre, il est piqué par une araignée irradiée, et possède maintenant des super-pouvoirs. Mais un loser avec une force herculéenne, capable d'anticiper chaque attaque et de grimper sur les murs ne pense en toute logique qu'à une chose : « putain, ça y est, c'en est fini de se faire racketter dans la cour et d'être invisible aux yeux des filles ». En toute logique, ses nouveaux pouvoirs sont donc là pour gagner du fric pour s'acheter une super caisse qui les fera toutes craquer (à part dans les films pré-ado américains du genre American Pie, je n'ai jamais vu cette technique marcher, mais bon, soit). Du coup, le Peter va gagner des concours de catch. Dans le film, la scène dure quelques minutes, un costume d'araignée fait maison qui ressemble plus à un pyjama qu'autre chose jusqu'à l'arrivée du méchant qu'il laisse s'enfuir parce que Spider-man aux toilettes, rare...
Spider-man aux toilettes, rare...
c'est quand même un petit con rebelle et qu'il a pas que ça à foutre, celui-là même qui tuera son oncle. Ça c'est une petite partie du film.

L'album, lui, se concentre plus précisément sur cette partie des débuts de Peter Parker devenant Spider-man. Grande différence avec le film, le fait de porter un masque et de devenir une star du catch conduisent Peter à devenir un tombeur. C'est bien simple il ne pense qu'à se la péter devant les filles, coaché par une femme fatale, Tiffany, officiellement son agent et son manager, mais plutôt symbolisant le côté sombre dans lequel le jeune ado est sur le point de tomber : argent facile, sexe, drogue, clubs glauques et types louches.

Le sensationnel Spider-man est un petit con qui fait de la peine à son oncle et sa tante jusqu'à ce qu'un déclic se fasse dans sa tête. Observant les 4 fantastiques Mieux le ciné en 3D
Mieux le ciné en 3D
venir à bout d'une monstre quelconque, il se rend compte qu'un grand pouvoir entraîne vraiment de grandes responsabilités et que le temps de la rigolade c'est fini.

Album introspectif qui fait de Spider-man un héros que l'on aime, à la fois fort et faible, très touchant et humain malgré ses supers-pouvoirs. Spider-man / Peter Parker fait des conneries, ne choisit pas forcément ses bons amis du bon côté. Spider-man, c'est toujours celui qui se prend la tête et essaye de faire de l'humour pour s'en sortir, même quand il devient zombie (voir Marvel Zombies 2). Ici l'album est bien écrit, le dessin de qualité, et même si on connaît l'histoire, on entre un petit peu plus dans la complexité du personnage duquel on ne se lasse pas.


Spider-man: With great power #1 (mars 2008)
Spider-man: With great power #2 (avril 2008)
Spider-man: With great power #3 (mai 2008)
Spider-man: With great power #4 (juin 2008)