6/10Le Périple de Baldassare - Tome 3 - La tentation de Gènes

/ Critique - écrit par plienard, le 31/03/2013
Notre verdict : 6/10 - De Gênes et de plaisir (Fiche technique)

L’adaptation BD de l’ouvrage d’Amin Maalouf, le périple de Baldassare, par Joël Alessandra prend fin avec ce troisième tome, la tentation de Gênes aux éditions Casterman.

Ceux qui connaissent les deux premiers albums sauront à quoi s’en tenir. L’adaptation est toujours aussi soignée et les dessins à l’aquarelle sont toujours aussi magnifiques avec quelques belles pages de décors et de paysages. Pour ceux qui découvriraient la série par le troisième tome, je ne saurais trop leur conseiller de se procurer les deux premiers albums car il n’y a pas trop d’intérêt à commencer par la fin !


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Et c’est bien de la fin du monde dont il est question en partie. On retrouve notre héros, Baldassare Embriaco, à Londres – où on l’avait laissé – au moment de l’incendie de la ville. Ayant retrouvé le Centième nom, ce livre légendaire qui contiendrait le nom caché de Dieu, il n’arrive pas cependant pas en à percer le mystère. Contraint de fuir la ville « un peu lâchement », il retourne à Gênes en passant par la France, chez son ami Gregorio qui rêve de lui faire épouser sa fille. Mais Baldassare ne songe qu’à une chose, reprendre sa bien aimée, Marta, retenue prisonnière sur l’île de Chio par Sayyaf.

C’est avec un certain plaisir que l’on suit les péripéties de Baldassare. Au rythme des mois qui s’égrènent en cette année 1666 (année de la fin du monde avec ses chiffres diaboliques), les aventures du bourreau des cœurs (il a presque une femme dans chaque port), sans grand fracas, se suivent avec envie. Si le dessin apporte sa poésie, il manque parfois un peu d’énergie dans le trait. C’est un poil trop contemplatif. On se laisse lentement bercé par les images jusqu’à cette fin d’année apocalyptique sans emballement mais avec douceur et un certain plaisir.


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