7/10Péma Ling - Tome 3 - Yamantaka, seigneur de la mort

/ Critique - écrit par iscarioth, le 01/06/2007
Notre verdict : 7/10 - Péma la conquérante (Fiche technique)

Tags : pema ling bess tome georges livres prix

Péma Ling continue son petit bout de chemin. Chaque album est comme une belle pierre à l’édifice de Georges Bess, que l’on contemple avec de plus en plus d’admiration au fil des années.

En BD comme partout, il faut se renouveler. « Les nouveaux héros », c’est la L'attaque des Chinois
L'attaque des Chinois
nouvelle campagne publicitaire de Dupuis, fédérant sous une même bannière des visages comme Péma Ling,
Messire Guillaume ou les Rochester. Des personnages ayant tous une dimension historique, qui s’étend jusqu’à l’épique dans le cas de Péma Ling. Nouvelle confirmation avec ce troisième album.

Péma Ling est le personnage qui donne son nom à la nouvelle série de Georges Bess. Personnage central, héroïne, plus que cela, mythe vivant, demi-dieu. La narration nous donne l’impression de nous faire conter l’histoire de Péma Ling par un vieux sage, mémoire vivante des légendes oubliées (comme dans Conan le barbare de John Milius). Beaucoup d’encadrés narratifs accompagnant le déroulement de l’histoire, conférant à l’aventure de Péma Ling une solennité, un souffle épique.

Car jusqu’à présent, Péma Ling était très en retrait. Enfant, marquée par le deuil, elle s’est recluse, murée dans la tristesse, pour finalement être recueillie par unpema0202_250
Le Général Mâ
e nouvelle famille les moines tibétains. Lorsque ces derniers sont massacrés par l’armée chinoise du général Ma, c’est la colère qui l’emporte sur la tristesse, transcendant une Péma Ling héroïne, presque adulte, presque chef de guerre. Avec le second tome, on a eu peur de voir l’histoire de Péma Ling s’enliser ou stagner. Elle continue ici de surprendre, notre héroïne en gestation évolue et s’affirme, dans les dernières pages très lyriques, comme un leader, une rebelle.

Péma Ling continue son petit bout de chemin. Chaque album est comme une belle pierre à l’édifice de Georges Bess, que l’on contemple avec de plus en plus d’admiration au fil des années.