1.5/10Les Simpson - Fiesta estivale - Zéro complexe !

/ Critique - écrit par Maixent, le 08/06/2011
Notre verdict : 1.5/10 - Zéro pointé ! (Fiche technique)

Tags : simpson tome groening matt fiesta amazon estivale

Encore un album commercial sans grand intérêt malgré le succès des ventes... Un album dispensable même pour les fans.

C’est bientôt l’été et la déferlante programmée des romans de plage, à mettre en parallèle avec le tube de l’été. Ces œuvres faciles que l’on peut lire avachi sur le sable, abruti de soleil et où l’on pourra comprendre l’histoire simpliste malgré les hurlements tapageurs des enfants grossiers et les remugles nauséabonds des crèmes de bronzage. La bande dessinée n’échappe pas à la règle en cette période de néant culturel où l’on est censé arrêter de réfléchir après une année de dur labeur ayant mis notre intellect à l’épreuve. Vu que cet hiver on a relu toute l’œuvre de Balzac, il est temps maintenant de prendre du bon temps et de s’attaquer à des lectures inavouables en temps normal, mais qui collent à cet esprit de légèreté.
Bien sûr, une série comme Les Simpson se doit de suivre le mouvement. Après un
Homer version glamour
album sur Noël, un album sur l’été. En attendant celui sur l’automne (ah oui, c’est le spécial Halloween). Le problème étant que la qualité de la série n’étant pas au top en temps normal, on atteint les bas-fonds lorsque paraît un numéro encore plus facile. Déjà le titre est mensonger. Sur les cinq épisodes, seulement deux abordent le thème des vacances, les autres servant sans doute à faire du remplissage histoire que l’album ne ressemble pas à un simple feuillet.
La première histoire se déroule dans un camp nudiste suite à une erreur d’Homer  concernant les réservations, d’où une série de gags téléphonés et mille et une manières de camoufler les attributs sexuels des personnages mais sans le talent d’un Austin Powers.
La seconde est une longue logorrhée hallucinatoire du chef Wiggum suite à l’ingestion d’un chili particulièrement épicé, entre quête mystique digne d’un chef indien de Walker Texas Ranger et un passage express dans Alice au Pays des Merveilles.
La troisième concerne une nouvelle entreprise créée par Homer, Barney et Moe basée sur un nouveau produit, le beignet à la bière. Succès immédiat bien sûr,
Matt Konture chez les Simpson
mais complications dues à la concurrence et à l’utilisation non déclarée du nom Duff. Une histoire dans l’esprit de la série télé mais qui n’a rien à faire ici.
On retrouve le thème général pour la quatrième histoire avec d’un côté la famille Simpson sur les routes vivant les pires vacances possibles, de l’autre le chien et le chat restés à la maison qui profitent de leur quiétude et passent un agréable moment.
Enfin, (et il était temps), on termine avec Bart se faisant casser la gueule à la récré.
Ça y est, c’est fini. Maintenant vous pouvez donner cet album à votre petit-neveu pour qu’il en fasse de jolis confettis à jeter dans la piscine, ce qui bouchera l’évacuation et gâchera une bonne partie de vos vacances…