8.5/10Les Chroniques de Conan - 1980 - Tome 2

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 24/03/2012
Notre verdict : 8.5/10 - Conan , jamais barbant ! (Fiche technique)

Tags : conan chroniques comics buscema panini sword john

Après une excellente première partie, Conan revient avec la suite de ses aventures des années 80. Toujours basé sur le personnage d’Howard et sur des histoires de De Sprague, le Cimmérien va nous faire plonger dans un univers violent grâce aux capacités de mises en scène de Roy Thomas et celles de mise en espace de John Buscema et Kerry Gammil. Ce dernier, grand fan de Buscema, est le petit nouveau de ce volume. Il est le co-créateur du personnage d’Ariel (pas la sirène mais l’extraterrestre vue chez les X-men) et il a notamment œuvré sur Power Man and Iron Fist.


Isparana aurait besoin d'un coup de fouet !
Dans ce volume, nous allons surtout poursuivre l’aventure débutée dans l’œil d’Erlik. Nous allons retrouver Conan aux prises avec le roi de Zamboula et son terrible sorcier. Mais dans ce récit, l’épée de Skelos, Conan pourra compter sur de nombreux alliés dont Isparana qui parvient toujours à charmer le lecteur grâce à ses formes mais également grâce à sa combativité. Si Conan est surnommé le lion, Isparana n’a pas démérité celui de lionne. Dans cette suite, on sent toute la fougue du Cimmérien. Il est capable d’agir avec un instinct hors du commun. Cependant, sa jeunesse l’entraîne dans quelques tracas qu’il aurait pu éviter s’il avait été plus sage. Néanmoins, nous n’allons pas nous plaindre de voir bondir notre barbare préféré devant dix ennemis ou encore de le voir défier un sorcier. Après cette aventure, nous allons le découvrir dans d’autres exploits de sa jeunesse. Des petites histoires intéressantes mais trop courtes pour véritablement développer une intrigue digne de ce nom. À noter une histoire sur un ennemi de Conan. Rien de déterminant dans ce récit toutefois.



Un coup d'épée dans l'os ?
Graphiquement, Buscema et Gammil nous régalent toujours avec le noir et blanc. Les petites histoires n’ont pas le même rendu que l’épée de Skelos par contre. En effet, le trait est plus épais, les ombres moins alléchantes même si le soin apporté aux femmes est une constante qui est agréable pour Conan et le lecteur.

Un album toujours aussi bon qui se laisse lire. Certes l’épée de Skelos demeure l’intérêt principal de ce tome mais nous ne boudons jamais notre plaisir de retrouver Conan et sa mythologie peuplée de sorciers vils, de rois cupides et surtout de belles demoiselles chevauchant aux côtés de guerriers courageux.


Conan, un sorcier mégalo et une belle femme à délivrer : le cahier des charges est complet !