7/10Léonard - Tome 41 - Génie du stop

/ Critique - écrit par plienard, le 18/03/2011
Notre verdict : 7/10 - Génie au top du stop (Fiche technique)

Tags : leonard genie tome groot turk jeunesse lombard

Léonard invente la voiture, mais il en fera de nombreux usages autres que celui de vous conduire d’un point à un autre. Son disciple reste son souffre-douleur préféré et le chat Raoul a toujours un bon mot.

Dans ce tome 41, Génie du stop, Léonard et son équipe continuent à inventer de nouvelles choses pour nous faire rire. A la baguette de cette fameuse équipe, Bob De Groot et Turk. Le leitmotiv de ces deux auteurs : nous faire rire, en tout cas, essayer. Et ils réussissent le pari encore une fois.


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À l’heure où tout le monde cherche à ne plus utiliser sa voiture, Léonard, lui, l’invente. Mais il ne s’arrête pas là. Non content d’inventer l’automobile, il crée tout ce qui va avec et en premier, l’auto-stoppeur en la personne de son disciple. Et c’est d’ailleurs là que l’on reconnaît son utilité. Car il a des idées, mais il ne sait pas quoi en faire (de son pouce par exemple). Léonard, lui, le sait et son pouce servira à communiquer avec l’automobiliste. Le génie peut aussi utiliser les véhicules comme machine à voyager dans le temps (comme une télécommande, ou un costume d’acier par exemple...). Il suffit pour cela d’appuyer sur le bon bouton. Dans ce tome 41, il inventera aussi un orchestre philarmonique, un bip pour retrouver ses clés en sifflant, un exosquelette, une télécommande qui arrête les sons, le service de la poste (merci à la famille de son disciple).


DR.
On s’en doute bien, et pour notre plus grand bonheur, Disciple va subir toutes les inventions. On comptera onze coups de tromblon, trois réveils impulsifs et un nombre incalculable de doigts coupés, d’ampoules, d’égratignures, de brûlures et autres accidents. Car si Léonard invente, son disciple fabrique. C’est lui la petite main qui façonne, sculpte, connecte, branche. Au point que cet album nous le montre moins bête, moins fainéant et moins docile que d’habitude. Une surprise attend d’ailleurs le lecteur et Léonard à la dernière page.

Si Bob de Groot et Turk se sont amusés à faire cet album, nous, nous nous sommes amusés à le lire. On se réjouit toujours autant des malheurs de Virgile le disciple, mais ils (les auteurs) ont, cette fois, cherché à en faire profiter Léonard qui recevra quelques coups, lui aussi. Au point qu’il se retrouvera sur la lune ! Mais si les gags font leur office, les quelques jeux de mots – notamment sur les noms de famille – sont un petit moment de plaisir. Ajoutez à cela le chat Raoul, toujours adepte d’un bon mot en arrière-plan, et vous avez tous les ingrédients d’un bon Léonard.