Hot moms
Bande Dessinée /
Critique
- écrit par Maixent, le 18/03/2018
(Tags : hot moms rebecca love couleurs dynamite tome
Une perverse derrière chaque mère de famille.
Dans la continuité de Degenerate Housewifes, Rebecca poursuit son étude de mœurs tout à fait personnelle et fantasmée de ces MILFs qui ne pensent qu'à leur plaisir malgré une apparence de sérénité et de vie rangée.
Toujours plus de bruit
La différence étant, ici, que l'on ne suit pas un personnage en particulier sur une histoire longue mais plusieurs historiettes avec différents acteurs ayant tout de même un point commun : des mères de famille qui s'ennuient avec un mari routinier et mènent une double vie de débauche extrême. On retrouve à peu près les même thèmes que dans Degenerate Housewifes avec une prédisposition pour l'inceste et les gang bang. On pensera par exemple à cette maman attentive qui tout le matin va réveiller sa fille dans sa chambre avec un cunnilingus ou encore cette autre qui se fait défoncer par les copains de son fils à l'arrière de l'école après l'avoir déposé au sport.
Rebecca va toujours plus loin dans l'extrême avec des dialogues qui en deviennent comiques à force de vulgarité et de surenchère. Sans parler du message véhiculé du genre de la patronne de Valérie qui a altéré les fonctions de son employée, destinée maintenant à être l'esclave sexuelle de l'entreprise. En effet, celle-ci a été droguée à son insu puis violée par tous les membres de l'équipe, et photographiée, ce qui laisse un moyen de la faire chanter. Et comme si cela ne suffisait pas, sa patronne lui ordonne maintenant d'arrêter tout moyen de contraception afin que « le bureau la mette en cloque »
Réveil matin
Ici on ne cherchera pas le féminisme ou l'engagement politique, c'est du pur porno, parfois misogyne, sans aucun message véhiculant une idée de respect. Il faut donc être assez second degré pour lire l'ouvrage qui n'est qu'à vocation masturbatoire et ne s'encombre pas de morale. C'est même parfois franchement dégueulasse.
Hot moms est loin d'être un chef-d’œuvre, et il manque l'histoire qui faisait l'originalité et la surprise de Degenerate Housewives. De plus, la version colorisée n'apporte pas grand chose de plus et au final, l'album manque de mordant et en ressort surtout sa vulgarité.