Les Blattes - Tome 2 - Backstage
Bande Dessinée /
Critique
- écrit par Amiral, le 19/11/2007
Les Blattes n'est pas un album révolutionnaire mais il permettra à des lecteurs d'accomplir cette noble tâche qu'est de faire passer le temps.
Si nous vous parlons musique et que nous vous murmurons à l'oreille le nom d'un insecte ? Vous pensez bien évidemment aux Beatles. Groupe planétaire qui a inventé la musique moderne actuel. Un modèle de réussite dont aimeraient bien s'inspirer les Blattes pour leur propre compte.
Scénario de Mo/CDM déjà vu dernièrement pour les 12 travaux de Cosmik Roger. Les lecteurs peuvent déjà imaginer le goût humoristique que proposent Les Blattes. Un humour franchouillard, où les bons copains qui vous accompagnent aussi bien dans vos beuveries que dans les mésaventures sont toujours là pour vous aider. Les Blattes sont un groupe de rock raté, ayant presque fait des concerts, presque enregistré des albums, presque atteint la notoriété. Bien entendu, toutes les occasions leurs faisant miroiter la gloire se présentent à leur porte avant que la destinée promise se referme violemment au nez. Tel est le filon dont joue CDM dans cette série. L'humour se veut léger et bon enfant, pas vulgaire du tout, à la sauce CDM. Un humour sans prétention qui n'atteint pas des sommets mais qui ne rend pas la lecture de l'ouvrage ennuyante.
Le dessin s'inscrit dans la même logique et correspond bien à l'univers que dégage ici CDM. Trait franco belge, clair et très cartoon, Gaël met en 
scène le scénario imaginé par CDM avec un graphisme proche du strip. Même si le dessinateur semble à l'aise dans la décoration, il utilise surtout des plans moyens et rapprochés, en présentant les protagonistes souvent sous le même angle. Un procédé qui s'adapte pourtant dans un récit continue, même s'il laisse transparaître des parties spécifiques qui se regroupent autour d'une même histoire.
Les Blattes n'est pas un album révolutionnaire mais il permettra à des lecteurs d'accomplir cette noble tâche qu'est de faire passer le temps, avant de retourner à ses préoccupations ou qu'un docteur vienne vous dire « Au suivant ! ».