Soleil : Au nom de la République T2, Vampyria inquisition T2

/ Critique - écrit par plienard, le 26/02/2024

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Vampyria inquisition - Tome 2 : Les vendanges pourpres - note : 6/10

Le simple jardinier Sylvère est devenu un inquisiteur vampyre et est à la recherche de la Collectionneuse responsable de son état et qui tient celle qu'il aime, Daphnée, sous son emprise.

La faculté royale envoie Sylvère et son ombre, Faustin,  au château de Chambord pour faire arrêter les vendanges d'Automne que le comte organise chaque année. Le noble vampyre invite à cette occasion tous ces congénères pour une fête de réjouissances interdites : vendanger les roturiers de la région.

Suite et fin d'un univers romantique et frissonnant de Victor Dixen qui transforme le grand siècle des Lumières en siècle des Ténèbres où la royauté se composerait de vampires.

Eder Messias est aux dessins de ce diptyque gothique élégant et dramatique.

 

Au nom de la République - Tome 2 : Mission Buulo maarer - note : 6.5/10

Jean-Claude Bartoll est un spécialiste des BD de polar politique aux enjeux internationaux. Il aime mettre en scène les services secrets et la lutte contre des organisations criminelles et terroristes. Sa plus célèbre série, Insiders (série en cours depuis 2002, 12 albums), mais encore Mossad, Mission Osirak, etc … en sont des exemples flagrants. Dans cette nouvelle série, il ne déroge pas à cette règle.

Cette fois, c'est les services secrets français, la DGSE, qui sont mis en scène avec une unité inconnue qui s'occupe des cas extrêmes.

Dans ce second tome, elle va vouloir libérer un otage retenu prisonnier par des terroristes en Somalie. La mission échoue avec deux morts parmi les forces d'interventions en plus de l'otage tué. À partir de ce moment, l'unité n'aura plus qu'une chose en tête : venger ses morts. Une vengeance qui prendra beaucoup de temps. Mais les services secrets ont beaucoup de rancune.

Un épisode assez captivant qui montre bien les ressorts de l'organisme secret, l'esprit de groupe qui s'en dégage et le sentiment de honte qui peut être ressenti quand une mission échoue.

Le dessinateur chilien, Gabriel Guzman, peut apparaitre comme un choix étonnant. Ayant officié sur des licences comme X-Men, Stars wars ou dernièrement Avatar, il réalise ici une BD réaliste tout à fait crédible.

 


Les couvertures des 2 albums - © Soleil 2023.