Soleil : Les carnets de Cerise T5, Les Blondes T27

/ Critique - écrit par plienard, le 24/12/2017

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Il vous manque un cadeau pour Noël ? n'hésitez plus, voici l'album qu'il faut offrir ! JOYEUX NOEL A TOUS !

Carnets de Cerise - Tome 5 : Des premières neiges aux Perséïdes - note : 9/10

C'est une petite pépite qui est arrivée dans les bacs de vos libraires et qu'il convient d'avoir si vous êtes tant soit peu un fan de bande dessinée et que vous soyez sensible aux histoires d'enfants avec des enfants.


© Soleil 2017.

 Sensibilité est sans doute le mot qui décrit intégralement cet album. Car si vous en avez à revendre, ce cinquième tome des Carnets de Cerise va vous tirer quelques larmes des yeux. Ce n'est pas le premier de la série mais il apporte quelques informations émouvantes sur les actions de Cerise dans les quatre épisodes précédents.

Au travers des souvenirs et d'une correspondance écrite entre Cerise et sa mère, on découvre le passé (triste) de la jeune fille : de la terrible disparition de son père à sa dépression infantile, des rapports tendus avec sa mère ...

Un album que je qualifierais de "boulique". En effet, on a les "boules" pour cette jeune fille, tendre et gentille que la fatalité a touché avec dureté. Alors c'est un album à faire pleurer dans les chaumières ?

À proprement parlé, pas vraiment, car s'il procure de l'émotion, il n'est pas totalement triste. Il contient aussi beaucoup de bonheur, de gaieté et de l'amour qui ressort dès que la mère et la fille réussissent à exprimer leur sentiment. Et tout ce passé "boulique" disparaît peu à peu pour laisser la place à un futur plus joyeux. Et paradoxalement, quand on tourne la dernière page, on est heureux. Heureux d'avoir lu une si belle histoire sur la vie, avec ses peines et ses joies. Et après avoir pris le temps de vivre ces instants imaginaires, place à la nôtre, plus réelle, pas plus belle, pas moins triste. Mais cela donne envie de la vivre.

Merci à Joris Chamblain et Aurélie Neyret pour cette pépite, on est "métamorphosé".

 

Les Blondes - Tome 26 1/2 : Super hotte - note : 7/10

Un album des Blondes ça se déguste sans honte ou fausse pudeur. Si l'ambiance de la société actuelle ne prête pas vraiment à la moquerie de la gent féminine, ni à la stigmatisation d'une couleur de cheveux (un racisme capillaire en quelque sorte), d'aucun diront que Les Blondes dévoilent le côté machiste de notre société. On peut cependant rétorquer qu'on peut rire de tout (mais pas avec n'importe qui), Et c'est bien la raison pour laquelle une bande dessinée se lit seul !


© Soleil 2017.

 Alors on a toujours que 40 pages (je sais, je me répète (voir critiques précédentes)) et, en plus, pas tous totalement inédits (c'est un comble !). Mais il faut bien avouer qu'on rigole bien. J'ai un petit faible sur les gags du "sans maîtres". On a aussi un hommage rendu à Michel Plessix, disparu cette année (p33). Vous le reconnaîtrez, c'est le seul qui n'est pas drôle.


Les couvertures des 2 albums - © Soleil 2017.