Les Humanoïdes associés : Les mondes cachés T2, Izunas cycle 2 T1/2

/ Critique - écrit par plienard, le 30/11/2016

Tags : tome integrale brian coffret humanoides black monde

Les divinités japonaises Izunas côtoient la magie des Mondes cachés aux humanoïdes associés.

Les Mondes cachés – Tome 2 : La confrérie secrète – note : 7/10

Les humanoïdes associés nous proposent de découvrir le nouveau tome – le deuxième pour être précis – des Mondes cachés où Grégoire va devoir lutter contre une confrérie secrète. Le jeune homme, bien que devenu un mage (voir la série Gargouilles chez le même éditeur) veut redevenir un adolescent comme les autres. Il évite ainsi le plus possible d’utiliser la magie. Mais les événements vont encore le forcer à montrer ses pouvoirs. Ainsi la jeune Émeline a repérer les pouvoirs de Grégoire car elle-même peut utiliser la magie. Elle pense trouver en lui un allié contre une confrérie qui a enlevé sa mère.


©Humanoïdes associés édition 2016.

Pierre-Denis Filippi poursuit la belle aventure avec son personnage Grégoire. En le mettant face à ses responsabilités, face à ses pouvoirs – au même titre qu’un personnage de comics un peu plus connu – le scénariste nous offre un personnage un peu récalcitrant au début, mais qui va devoir se réveiller et montrer un peu plus d’initiatives par la suite. La jeune fille qui l’accompagne dans cette aventure, disons plutôt qui l’a embarqué dans cette histoire, apporte une touche de sensualité qui manquait à la série précédente.

Silvio Camboni garde cette touche italienne à la série et initiée depuis Gargouilles avec un style très colorée et extrêmement actuel.

 

Izunas cycle 2 – Tome 1 : Namaenashi – note : 7/10

Izunas est une déclinaison – on dirait un spin-off à l’heure actuelle – de la série La légende des nuées écarlates aux humanoïdes associés. Cette série en est à son deuxième cycle, du nom d’un personnage légendaire dans les contes japonais.


©Humanoïdes associés édition 2016.

On démarre tout d’abord par l’évocation de la légende de Namaenashi,  un samouraï tueur de loups pour ensuite revenir au récit où le très âgé Bokken empêche le jeune Daisuke d’être battu alors qu’il tentait de chaparder le contenu d’une bourse. Et il lui révèle qu’il est l’homme qui l’a découvert au bord de la rivière. Mais Daisuke n’aura pas le loisir de profiter des sagesses du vieil homme. Celui-ci est assassiné par Dame Maé qui recherche un mystérieux bijou. La gardienne du kamigakushi apparaît alors devant Daisuke pour l’emmener dans la forêt gardée par les Izunas.

Saverio Tenuta met le monde des Izunas en péril. Car Aki, la seule izuna noire, lutte constamment contre le démon en elle et la vallée que les loups légendaires protègent est convoitée par les forces maléfiques. Le danger viendra donc de l’intérieur. L’auteur nous emmène sur différents chemins entre Daisuké, Aki et le mystérieux Ujinashi et arrive à nous éloigner de l’évidence par le biais de changement de situations.

Carita Lupatelli annonce la couleur dès la couverture de l’album. Cette opposition entre l’izuna noire et Nanaenashi résume à lui seul la qualité des dessins de l’album. Remarquez le détail du costume du samouraï ou l’expression du loup et du masque. Une valeur sure.


Les couvertures des 2 albums - ©Humanoïdes associés édition 2016.