Glénat : Amen T2, Le sang des Valois T1

/ Critique - écrit par plienard, le 22/10/2021

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Guerres de religion en tout temps et tout lieu ...

Amen - Tome 2 : Kurtz, là où rêvent les étoiles - note : 6,5/10

George Bess termine son diptyque dans un plaidoyer contre la religion et la sacralisation d'un di et omnipotent. Et si la vérité était plus simple que cela ?


© Glénat 2021.

 

On débute ce second tome par une auto-mutilation des mercenaires qui protégeaient l'expédition Arcadia rois de démence collective. Pour les prêtres cela ne peut venir que de diableries et de magie noire. Mais le convoi continue sa route. Un virus vient décimer la moitié des hommes restant. Mais Ishoa continue de garder espoir en son instinct qui va le conduire à suivre un drôle d'individu à travers le désert.

Un récit de space opéra qui aurait eu sa place dans Métal Hurlant, où George Bess se la joue décomplexé et rend hommage à des auteurs comme Moebius ou Christin et Mézière dans une fin onirique délirante.

 

Le sang des Valois - Tome 1 : L'Homme du fleuve - note : 7.5/10

Quand Jérôme Clément et un ancien président d'Arte, Didier Decoin, un président de l'académie Goncourt se rencontrent, que se raconte-t-ils ? Des histoires de France à n'en pas douter. C'est en tout cas ce qu'ils font avec leur première bande dessinée chez Glénat avec Marc Jailloux aux dessins. L'ancien collaborateur de Jacques Martin, reste dans la veine historique, avec un style très différent mais extrêmement juste qui donne le ton et l'ambiance adéquates. se rencontrent, que se racontent-ils ? À priori, ils parlent d'Histoire, et même d'Histoire de France, qui trouve écho chez l'éditeur grenoblois, Glénat. Et pour mettre en image qui de mieux qu'un spécialiste des récits historiques comme Marx Jailloux ? Le dessinateur de certains épisodes d'Alix et du premier tome de la collection Un pape dans l'histoire, continue d'explorer le passé dans un style très éloigné de son travail sur la série de Jacques Martin.


© Glénat 2021.

 

1525, François 1er s'enlise en Italie aux portes de Pavie, au point d'être capturé et de finir emprisonné dans les geôles de Charles Quint. Ils ne devra sa liberté qu'au prix d'un échange avec ses deux fils qu'il récupèrera en 1530 après une forte rançon qui laisse les caisses de l'état vides. Dans un pays appauvri, les tensions montent entre les communautés religieuses, catholiques et protestants. De plus en plus les seconds sont victimes de représailles. Et c'est pour cette raison que le charpentier Louis Tassin quitte Amiens avec sa famille. Et c'est le destin qui va le mettre sur la route des fils du roi qu'il va sauver de la noyade.

Un récit qui mélange réalité historique et roman av en une certaine qualité. On découvre ainsi une époque et un roi qu'on ne connaissait sans doute pas de cette manière. Pour beaucoup, François 1er s'est Chambord, Marignan et Léonard de Vinci. Et étrangement, cet album ne se focalise pas sur ses succès, mais plutôt sur le début de ce qui amènera plus tard à la Saint-Barthelemy.

Un album parfaitement mené, au découpage et aux dessins qui savent apporter les informations nécessaires été façon originales.

Le roi de France François 1er rêve de conquête italienne. Mais elle va s'arrêter brutalement à Pavie en Lombardie. Il y serait fait prisonnier et ne devra sa libération et celle de ses deux fils livrés en otages qu'à une rançon considérable. Dans cette France appauvrie, Louis Tassin est charpentier mais fuit Amiens pour échapper aux représailles que subissent les Protestants. Les circonstances vont faire que Louis va sauver la vie des deux fils du roi. Un bienfait qui sera récompensé.

 


Les couvertures des 2 albums - © Glénat 2021.