7/10Le Monde perdu - Tome 1

/ Critique - écrit par plienard, le 30/08/2013
Notre verdict : 7/10 - Le jurassique en BD (Fiche technique)

Une histoire de dinosaures dans une région inexplorée de l’Amazonie. C’est la nouvelle adaptation de Christophe Bec.

C’est la tête remplie d’images cinématographiques que l’on aborde cette nouvelle bande dessinée aux éditions Soleil, Le monde perdu. En effet, si pour beaucoup d’entre nous, on pense inévitablement au roman de Mickael Crichton (Le monde perdu et à son adaptation par Steven Spielberg, Le monde perdu, Jurassic Park, c’est bien le livre de Sir Arthur Conan Doyle, écrit en 1912, qui se voit adapter en bande dessinée par Christophe Bec et les dessinateurs Fabrizio Faina et Mauro Salvatori, deux italiens presque inconnus (sauf pour les spécialistes) mais dont on notera qu’ils ont notamment enseigné le dessin.


DR.

Alors que le professeur Challenger navigue en pirogue sur un affluent du fleuve amazone, des cannibales les invitent, lui et son équipe, à les suivre. Un homme blanc mourant serait arrivé chez eux. Le professeur découvre alors un albinos, gravement blessé. Il tient dans ses bras un livre, comme une carte au trésor pour un territoire inconnu, ... un monde perdu.

Comme il est indiqué dès le début, cette histoire est librement adaptée du roman de sir Arthur Conan Doyle. On est très loin aussi du film de Steven Spielberg. Si aucune date n’est marquée, on se rend compte que nous sommes dans l’Angleterre du début du siècle. Un journaliste, Ned Malone rapporte les événements de l’expédition, ce qui permet d’apporter un peu plus d’angoisse au lecteur au travers de ses jugements et de ses indications. Notre imaginaire peut alors prendre le relais et partir dans la recherche de qui va mourir, quelles bêtes ils vont rencontrer, quels malheurs ils vont affronter.

Les dessinateurs, Fabrizio Faina et Mauro Salvatori, réalisent un album plutôt classique, alternant les flach-back ou les plans magistraux sur les paysages amazoniens. L’arrivée devant les chutes d’eau ou devant la mesa – ce plateau sur lequel se cache un monde perdu – sont quelques-uns des bons moments de la lecture.

Ce premier album est une mise en bouche évidemment. Les personnages (cinq au total) sont maintenant en place, leur psychologie plus ou moins exposée. Il reste à découvrir le plat principal dans le prochain tome.


Les auteurs nous emmènent en bateau.