7.5/10Ils étaient dix - Tome 4 - Rue Saint-Honoré

/ Critique - écrit par plienard, le 23/09/2011
Notre verdict : 7.5/10 - Il était moins une (Fiche technique)

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Quatrième et dernier opus de l’histoire d’Éric Stalner, elle reste classique avec ses thèmes habituels. La vengeance de Jean-Baptiste va prendre fin, mais quelles seront les conséquences pour les personnages ? À vous de le découvrir.

Jean-Baptiste Grassien a retrouvé Morlaix, mais du fait de sa nouvelle appartenance au groupe de bonapartistes, il a maintenant la police de Vidocq aux trousses. De son côté, la comtesse russe Maryana recherchent aussi les deux hommes.


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Avec ce quatrième album, on touche enfin à la fin de l’histoire imaginée et dessinée par Éric Stalner. Cet auteur, qu’on ne présente plus, aime les histoires d’hommes, de quêtes et de vengeance. Ici Jean-Baptiste cherche à retrouver le sieur Morlaix après que ce dernier l’ait abandonné, lui et ses compagnons (ils étaient dix) en pleine campagne russe.

Ce quatrième album est aussi l’occasion d’expliquer la présence des bonapartistes et surtout celle de Vidocq. Si on pouvait se poser des questions dans l’album précédent sur la nécessité de ces personnages et sur l’option prise par ‘intrigue, elle prend ici tout son sens et permet de la terminer avec quelques retournements de situation de qualité (même si on les sent venir).


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Si, dans le dessin, certains personnages semblent statiques, à contrario le découpage et le jeu sur les perspectives (notamment les contre-plongées) donnent beaucoup de mouvement, presque télévisuel. Éric Stalner privilégie (abuse ?) aussi des portraits serrés, mais c’est l’heure des révélations et il faut serrer les plans. On a pourtant des difficultés à reconnaître certains personnages. La faute à l’uniformité dans le style vestimentaire et dans le port des rouflaquettes et de la coupe mulet. Cela rend la lecture difficile. Heureusement, la fin emballe tout, et vous fait oublier les difficultés.

La fin d’une série est toujours traumatisante. On abandonne des personnages que l’on a appris à connaître et dont on sait qu’on ne les retrouvera pas. C’est d’autant plus vrai quand le scénario et le dessin sont de qualités (de même que la couleur par Delf).


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