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3.5/10Honey Lickers Sorority - Tome 1 - In gode we trust

/ Critique - écrit par Maixent, le 18/01/2009
Notre verdict : 3.5/10 - Miel Flop (Fiche technique)

Tags : zanier christian sexe tabou games banana album

Album décevant par rapport au talent de l'auteur. On espérait mieux pour cette nouvelle série. C'est sexe, c'est trash, et c'est tout... dommage. Affaire à suivre...

Après s’être attaqué aux films d’action dans Banana Games, Christian Zanier jette cette fois-ci son dévolu sur les confréries estudiantines, piliers de la société américaine à en croire les teens movies et autres séries télévisuelles.  
Maître(sse) de cérémonie
Maître(sse) de cérémonie
Une nouvelle étudiante débarque à l’université de l’Illinois au volant d’un coupé sport jaune. Remarquée dès son arrivée pour ses formes avantageuses et son laisser-aller (comprendre, mini-jupe plus que mini et légère chemise vaporeuse ne cachant rien), on se rend compte très vite (aux dépends d’un des étudiants) que Tammy est en fait un transexuel motivé par un seul but, le sexe. A cette fin, elle décide de créer une sororité d’un genre particulier, la fraternité des lappeuses de miel, qui regroupera les plus dévergondées du campus. Ce premier tome d’introduction à la série insiste donc sur les épreuves que devront passer les candidates pour entrer dans ce cercle très fermé où ne seront acceptées que les plus dépravées.

L’album est un hommage à la célèbre « shemale » Anna Alexandre, morte tragiquement dans un accident en 2007, et intéressera sûrement les fans du genre, mais cela restreint considérablement l’impact d’un tel ouvrage.

Pour cette deuxième série érotique, l’auteur a plus centré son travail sur le visuel au détriment de l’intrigue et de la critique, se contentant d’enchaîner les scènes hard en gros plans avec de rares dialogues sortis de tout droit de films X. Ainsi, tout n’est que prétexte à scènes de partouses et mises en avant de chibres monstruQuand les clichés gâchent
Quand les clichés gâchent
eux dans une débauche irréaliste et fantasmée.
Si le traitement des corps reste de qualité, les décors eux, sont de simples photos vaguement pixellisées. Sans doute s’adressant à un public moins fin, avide de sexe brut, l’auteur offre ici un album assez médiocre après avoir imposé un style et une dynamique rare dans Banana Games. Il se laisse aller à la facilité, ce qui est toujours décevant pour quelqu’un ayant du talent. Mais cet album étant un album d’exposition, on espère que Christian Zanier saura se reprendre et ne pas oublier que dans le genre érotique plus que dans tout autre, il est facile et dommage de sombrer dans le vulgaire sans intérêt et dans une forme redondante.

En définitive, on espérait mieux d’un tel auteur et même si la liberté de ton et l’absence d’auto-censure est appréciable, il aurait sans doute été mieux d’y ajouter une touche d’humour et d’originalité qui font cruellement défaut.