Golias - Tome 1 - Le roi perdu

L’agenda de Jérôme Lereculey est en ce moment bien rempli. En effet, en ce mois de septembre 2012, il est le dessinateur de deux nouveaux albums : Wollodrïn chez Delcourt et Golias au Lombard. C’est ce dernier qui nous intéresse aujourd’hui. Et l’intérêt est d’autant plus fort que le scénariste qui l’accompagne n’est rien d’autre que Serge Le Tendre, scénariste de la quête de l’oiseau du temps.

DR.Connaissant les deux hommes, on pourrait penser qu’ils vont nous proposer une nouvelle aventure d’héroïc-fantasy, un genre où ils excellent. La surprise sera donc grande quand je dirais que c’est une histoire qui se déroule en pleine Grèce antique.

Golias est un prince sur l’île grecque d’Ankinoé. Son plus fidèle ami est Konios avec qui il s’entraîne au combat et qui en pince pour la princesse Aeréna. Mais il n’est pas le seul prétendant. Le grassouillet Varon, le fils du frère du roi est aussi sur les rangs et se sent plus légitime.

Cette nouvelle série est promise à un bel avenir. De par ses pères - auteurs à succès et de qualité - il ne peut en être autrement (sauf si les lecteurs en décident autrement bien sûr). Golias démarre avec de bons atouts. Il reste à voir si cela se vérifient sur le papier

Côté dessin, le jeune héros est un jeune éphèbe, au physique de statue grecque. On peut aussi se faire la remarque d’une certaine affiliation avec le héros de Jacques Martin, Alix mais avec quelques kilos de muscles supplémentaires et beaucoup moins de textes explicatifs si spécifiques. Jérôme Lereculey exprime clairement un univers de Grèce Antique avec notamment ce visage du roi Farstal rappelant la représentation du dieu grec Zeus.

Côté scénario, on est ici dans la présentation des personnages, de leurs caractéristiques. On sent poindre, pour notre jeune héros, des épreuves et des aventures dignes d’un Hercule ou d’un Thésée.

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