7/10Carthago - Tome 3 - Le Monstre de Djibouti

/ Critique - écrit par plienard, le 27/05/2013
Notre verdict : 7/10 - Les dents de la mer (Fiche technique)

Tags : tome carthago monstre christophe bec djibouti etat

Depuis le mois d’Avril, nous pouvons découvrir dans nos librairies le troisième album du premier cycle de Carthago, une série de Christophe Bec, dessinée par Milan Jovanovic qui succède à Éric Henninot. Deux auteurs dont on a déjà eu l’occasion de parler sur notre site pour des albums comme Carthago adventures, Sanctuaire ou Pandemonium en ce qui concerne Christophe Bec et Jason Brice pour Milan Jovanovic.


ça s'appelle se jeter dans la gueule du ...

Dans ce tome 3, Kim Melville est un peu désabusée. Elle a été trahie par Falco, une sorte d’écologiste hippie, en qui elle avait une entière confiance et qui lui a volé tous ses documents sur la plus grande découverte qui soit : un mégalodon, un requin sorti de l’ère préhistorique censé être disparu depuis des milliers d’années. Dans le même temps, elle est retenue contre son gré par un multimilliardaire mégalomane, M Feiersinger, qui collectionne les trophées d’animaux tous plus extraordinaires les une que les autres. Le mégalodon serait pour lui la pièce unique qui manque à sa collection.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas la série Carthago, je ne peux trop que leur conseiller de commencer par le premier album. Non pas qu’il soit compliqué de comprendre l’intrigue et de s’immerger dedans. Mais à la lecture de ce livre, l’envie irrémédiable de connaître le début vous prendra, alors autant gagner du temps !

Tout cela pour dire que Christophe Bec et son nouvel acolyte, Milan Jovanovic, réussissent bien leur coup. Ce thriller écologiste est prenant même s’il manque d’un peu d’action et n’est pas sans nous rappeler les premiers albums d’Imago Mundi. Et si c’est le dernier album du premier cycle, de nombreux sujets restent à éclaircir et de nouvelles questions se posent comme les monolithes immergés que l’on entr’aperçoit sur la couverture. Christophe Bec joue bien sûr sur le fantastique du mégalodon mais infuse aussi une part de surnaturel avec les aborigènes australiens et leur prédiction mais surtout avec le personnage de Lou, la fille de Kim Melville, qui communique avec les requins.

Il reste à dire un mot sur le dessin de Jovanovic qui prend clairement plus de plaisir à dessiner les requins que les personnages ou les décors. On a donc droit à quelques cases formidables au milieu de cases de très bonnes factures mais qui semblent moins vivantes. Pourtant, on en n'attend pas moins la suite dans un second cycle.


DR.