Le Bois des vierges - Tome 3 - Épousailles
Bande Dessinée / Critique - écrit par plienard, le 19/06/2013 (
C’est avec plus d'un mois de retard et juste après les sorties de ses albums Murena (T9) et Sortilèges (T2) chez Dargaud que j’en viens à vous parler d’une troisième série de Jean Dufaux, Le bois des vierges, parue chez Delcourt.
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On retrouve les hommes (les Peaux) en plein guerre contre les Poils menés par les bêtes de hautes tailles, les Loups, aidés par les féroces Ours de Perce-cuir et les bêtes de petites tailles. Le conflit est la conséquence du meurtre de Loup-de-feu par sa promise, l’humaine Aube. Un mariage politique donc, mais qui vire au drame et provoque cette guerre. Pour l’heure, Aube a quelque peu changé ses opinions et l’amour qu’elle éprouve pour le seigneur Clam, un être mi-homme mi-loup lui a ouvert les yeux. Est-il possible que la paix viennent des plus anciens et farouches opposants aux poils ?
Les bois des vierges est sans doute l’une des meilleures séries de Jean Dufaux et cet état de fait, il le doit en partie au merveilleux dessin de Béatrice Tillier. Rarement, on aura vu un dessin aussi précis, aussi beau. Les personnages des poils sont fantastiquement réalistes. Ils expriment autant leur animalité que leur anthropomorphisme. Il n’est pas évident de dessiner un animal dans la position debout sans en perdre sa caractéristique. Béatrice Tillier y réussit fabuleusement bien.
Il n’est pas nécessaire de faire l’éloge du talent de conteur de Jean Dufaux. Nous en aurons l’occasion à d’autres reprises. Ici, je m’émerveille du dessin et c’est avec empressement que je cours chez mon libraire découvrir les autres albums de Béatrice Tillier. La trilogie (déjà !) de Fée et tendres automates chez Vents d’Ouest qui a reçu le prix Découverte au festival BD de Sierre, le prix du meilleur album au festival de Chambéry et une nomination à Angoulême. J’ai encore besoin de vous convaincre ?
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