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5/10Le peuple des brumes - Tome 2 - A tire-d'aile

/ Critique - écrit par Maixent, le 22/11/2020
Notre verdict : 5/10 - Une fée en voyage (Fiche technique)

Tags : brumes peuple tome livres even katia romans

Une traversée initiatique

Comme dans tout récit d'héroïc fantasy, notre héroïne a entamé le long chemin qui lui permettra d'obtenir l'objet de sa quête. Après avoir clairement posé les bases dans le premier tome, soit le printemps tributaire de l'action des fées, la rébellion d'Ailina face à l'ordre établi et le nécessaire besoin de trouver une solution pour éviter un hiver éternel qui correspondrait à la fin du monde. Ce deuxième tome est donc centré sur le voyage et les multiples péripéties d'Ailina, Amandil et la sorcière jusqu'à la tanière de Smaug dans la Montagne du destin. Enfin, c'est presque pareil mais sans anneau unique ni Gollum.


Un Smaug à poils

 

Pour le reste on est dans le même schéma que dans le Seigneur des Anneaux avec une quête initiatique, des adjuvants et des opposants et même des aigles géants issus des Montagnes de Brume remplacés ici par des guêpes, question d'échelle. C'est un peu le souci de ce deuxième  tome qui est clairement un tome de transition avant la clôture de la trilogie. Il ne se passe pas grand chose si ce n'est que les héros vont de plus en plus mal et qu'il faut avancer coûte que coûte jusqu'au boss final qui apparaît dans la dernière case, Père Nature. Sans doute ce tome aura plus d'impact dans un tout cohérent mais en soit il est assez plat.
Même dans la tempête

 

Il a tout de la fable écologique, en insistant bien sur les responsabilités de chacun et en disant qu'il n'y a rien de plus important que la Nature car sans elle nous ne sommes rien, ce qui en soit est une bonne idée qu'il faut toujours rappeler, même si éculée, mais c'est bien tout ce qu'on retient de l'album. A part bien sûr les nombreuses scènes de sexe, Ailina étant prises d'envies irrépressibles en permanence au point que les scènes de réflexion et d'action semblent juste anecdotiques dans une sexualité de chaque instant. Avec son lutin, elle passe quand même la moitié de l'album à s'envoyer en l'air pour un oui ou pour un non. 


Sexe en lumière

 

Il y a bien des moments tragiques comme le sacrifice de la sorcière et des grandes leçons de vie genre conte pour enfants qui ne sont pas à négliger. Mais il faut reconnaître qu'à part la superbe colorisation de Marina Duclos qui fait littéralement briller les fées comme si elles étaient emplies de lumière ou créant une atmosphère froide et oppressante quand c'est nécessaire, cet album n'est pas exceptionnel.

On attend la suite pour voir si le final rattrapera tout cela, en attendant, c'est toujours mignon et agréable à lire tant on est en terrain connu avec en plus des scènes de sexe gaies et enjouées mais rien de transcendant.