Casterman : Alix T39, Alix senator T11

/ Critique - écrit par plienard, le 02/12/2020

Tags : alix senator bandes albums jacques martin comics

Alix - Tome 39 : Le dieu sans nom - note : 6,5/10

Alix est envoyé comme émissaire de César auprès du roi sarmate,  Ennonès. Il doit le convaincre de faire alliance avec les romains et réunir l'ensemble des peuples des steppes de l'Oural. Mais Alix va se faire capturer par la tribu des Androphages, commandée par une ancienne connaissance : la géante Personne. Celle-ci l'emmène à la recherche d'un cheval mythique, seul capable d'être monté par une personne de sa corpulence.


© Casterman 2020.

 

David B.et Georgio Albertini constituent le nouveau duo d'auteurs pour la série Alix et signent leur deuxième tome. On y retrouve une certaine cohérence avec le volume précédent, dont un personnage récurrent avec Personne et des faits du tome 38 rappelés.

Les auteurs restent respectueux de la série et de la philosophie de Jacques Martin  qui faisait découvrir une période et des peuples, ici celui des steppes russes. La nouveauté viendra sûrement de ces allusions à peine voilée de la guerrière slave à faire venir Alix dans sa couche et de la crise de jalousie d'Enak. Un point qui ne manquera pas d'alimenter encore un peu plus la discussion sur leur relation.

 

Alix senator - Tome 11 : L'esclave de Khorsabad - note : 7/10

La vie de sénateur d'Alix n'est pas moins aventureuse que celle sa jeunesse. Éprouvé par les malheurs - la mort du fils d'Enak et de Lydia - Alix retourne sur les traces de son passé. Alors qu'une bagarre éclate lors d'un spectacle à Ninive, il vient en aide à un jeune homme qui lui rappelle son compagnon Enak. Mais il est assommé et enlevé par les hommes de Barzapharnès, un roi qui veut provoquer Rome. Celui-ci est aussi persuadé qu'Alix est revenu dans ce pays pour récupérer le trésor caché de Khorsabad.


© Casterman 2020.

 

Bien qu'indépendante de la série principale, Alix senator s'appuie toujours sur elle. Et cette fois plus que jamais, avec pour ainsi dire comme un retour aux sources, là où tout à commencer : Khorsabad. Il n'est cependant pas nécessaire de connaître la série par cœur, ou d'avoir lu le premier tome, pour être à l'aise avec le scénario. Valérie Mangin parsème son intrigue de suffisamment d'informations pour en comprendre l'essence et qui constitue le leitmotiv des kidnappeurs d'Alix.

Le dessin magnifique de Thierry Démarez finit de nous convaincre de suivre cette série particulièrement sombre pour Alix qui doit faire face à des adversaires particulièrement exaltés.

 


Les couvertures des 2 albums - © Casterman 2020.