Les Autres gens - Tome 8 & 9
Bande Dessinée / Critique - écrit par plienard, le 25/12/2012 (
Depuis le mois d’Octobre, le huitième et le neuvième mois de parution des aventures rocambolesques de la série Les autres gens sont dans les bacs de vos libraires. Je ne sais pas s’il est nécessaire de rappeler que cette bébénovela est l’œuvre de Thomas Cadène (scénario) et d’un collectif d’auteurs, parmi les meilleurs talents d’aujourd’hui pour le dessin, chacun postant un épisode par jour.
DR.C’est donc ici l’intégrale réunissant les parutions du huitième et du neuvième mois débutées en Mars 2010 sur le blog de Thomas Cadène (ici).
Les rapports entre Romain et Kader deviennent de plus en plus difficiles, Kader ne comprenant plus le comportement de son ami nouvellement embauché pour un boulot plus que bizarre. Personne ne doit savoir ce qu’il fait. Le lecteur non plus d’ailleurs.
Louis Offman continue à faire peur à tout le monde. Surveillant, manipulant et va pourtant trouver quelqu’un qui s’oppose à lui.
Emmanuel, quant à lui, met fin à l’emprise de ses voisins, Hélène et John. Mais jusqu’à quand ?
Camille devient accro à Gédéon. Henri s’envoie en l’air avec sa voisine et Dimitri et Sarah voudraient refaire le monde mais n’en ont pas les moyens. Et justement, question moyens, Mathilde en a et décide de faire le tour du monde avec son énigmatique ex-agent immobilier Stéphane.
Plus de 340 pages de bédénovela où le pouvoir charismatique et irréel de Louis est l’un des attraits de cette série. Comment peut-il tout savoir, sur tout le monde ? Le côté irréel de ce personnage contrebalance le côté normal du reste des situations et des personnages. À cela s’ajoute des décors et des mises en scène quelquefois extravagantes pour concrétiser l’irréalité du pouvoir de Louis.
Loin d’être totalement enthousiaste sur les errements psychologiques et les problèmes existentiels de chacun, ainsi que sur les dessins très différents les uns des autres et quelquefois très sombres, il est indéniable que l’effet drogue dure de la série fait son effet. On a du mal à s’en passer. Et ça continue encore ....
DR.