4.5/10Wolverine/Gambit - Victimes du temps qui passe !

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 17/08/2013
Notre verdict : 4.5/10 - Manque de tripes ! (Fiche technique)

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Nous connaissons Jack l’éventreur, nous connaissons également Wolverine et Gambit. Si nous mélangeons tout ça, qu’obtient-on ? C’est en quelque sorte le postulat de cette mini série en cinq épisodes qu’avait imaginé Jeph Loeb (Civil War, Batman, Avengers) et mis en images par Tim Sale (grand artiste notamment vu sur Batman comme Un Long Halloween ou Amère Victoire). Sorti en 1995, la série a donc un petit côté vintage. Est-ce la sortie du film Wolverine qui a poussé la réédition ou bien un véritable intérêt dans la saga, nous allons tâcher d’y voir un peu plus clair.

Wolverine/Gambit - Victimes du temps qui passe !
Le jeu a été coupé ! J’ai déjà vu Wolverine et Gambit ensemble par le passé. Je repense notamment à leurs aventures dans Wolverine le comics dans lequel nos deux héros (et Jubilee) faisait le ménage au Japon sans toutefois empêcher la mort de Mariko. Ici, nous avons aussi des femmes qui meurent mais dans Londres et avec Wolverine dans le rôle du suspect numéro un. L’une des victimes est une ancienne conquête de Gambit et le Cajun s’envole donc pour Londres afin d’éclaircir tout ça. Cinq épisodes, ça expédie vite la besogne surtout que des ennemis, il n’y en aura pas des masses. On peut donc dire que si l’idée de base séduit, nous restons tout de même sur notre faim. Encore plus lorsque l’on voit Arcade, d’habitude si imaginatif. Ici, il semble tout droit sorti d’Arkham et on se dit que Loeb et Sale doivent regretter le bestiaire de Batman pour avoir transformé ainsi le créateur de Murderland. Heureusement, la présence de Martinique Jason (ou Martinique Wyngarde selon les humeurs), la fille du Cerveau (ou Mastermind selon les épisodes où son nom reste en version originale) saura donner du mordant au récit et le sauvera d’une certaine platitude.

Visuellement, le coup de vieux se fait sentir. Haché le plus souvent voir parfois minimaliste, on peine à apprécier l’ensemble. Certains passages ne demeurent pas mauvais comme l’illusion japonaise ou encore les apparitions de la filles prodigue. En somme, cet épisode, loin d’être inoubliable vaudra le détour que pour les fans absolus qui veulent être les témoins des débuts de la fille de Mastermind.

Wolverine/Gambit - Victimes du temps qui passe !
Gentleman et cambrioleur ?