Venise Hantée - interview de Vincent Wagner

/ Interview - écrit par Guillom, le 13/03/2013

Tags : venise wagner editions seiter vincent roger hantee

Au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, il est fréquent de croiser des auteurs un peu par hasard. Ce fut le cas de Vincent Wagner. Dessinateur et auteur jeunesse, il collabore une nouvelle fois avec Roger Seiter (Mysteries, Un été en enfer) pour nous livrer un polar dans la lignée des romans de Arthur Conan Doyle.

Que dessinez-vous ?

En général je dessine dans des styles très variés. Chez Emmanuel Proust, j’illustre un polar victorien, donc on est au XIXème siècle anglais donc j’ai un dessin qui rappelle un peu les sérigraphies de cette période avec des aplats noirs très marqués. Sinon chez Casterman j’ai fait un western, avec un dessin différent, plus réaliste, dessiné au pinceau, avec des tons plus terres. C’est au niveau du trait, des outils, c’est vraiment lié à l’univers que je dois représenter.


Tous droits réservés Editions Emmanuel Proust

A propos de Venise Hantée…

Paru en novembre, Venise Hantée est un polar qui se situe en Angleterre et en Italie, à Venise, en 1877, avant l’électricité, à une époque où Venise commence à s’ouvrir au tourisme étranger. C’est l’adaptation d’un roman qu’on a choisi pour Venise, justement parce que le cadre est particulièrement intéressant en terme d’ambiance et d’architecture. On peut jouer avec une ville qui devient dès lors un véritable personnage.

Quelles sont les principales difficultés du polar pour un dessinateur ?

Je ne vois pas de difficulté particulière à illustrer un polar. Le travail du scénariste consiste à mettre en scène de façon fluide, à créer tout le suspense. Au niveau du dessin, on va créer des ambiances qui vont accentuer l’atmosphère pesante du polar. Après, le projet dans un futur proche, c’est de finir cette série. C’est une histoire en deux volets. Le second va se dérouler entièrement à Venise. Ça va demander beaucoup d’efforts pour les décors, qui, vous le devinez, sont très riches. Ça prend du temps.