6.5/10Tessa Agent intergalactique - Tome 6 - Aurore Montréal

/ Critique - écrit par plienard, le 27/08/2012
Notre verdict : 6.5/10 - Le T6 de Tessa (Fiche technique)

Tags : tome tessa agent intergalactique louis mitric soleil

L’agent intergalactique Tessa revient pour la suite de ses aventures, à Montréal cette fois, et en plein milieu d’un festival de bande dessinée.  Le duo habituel de la série, Nicolas Mitric pour le scénario et Louis pour les dessins, est présent pour une histoire où l’humour et les clins d’œil à Soleil y sont très présents.


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Tessa veut se rendre à Montréal depuis qu’elle a appris qu’un agrogryphe ou « drop circle » (ces formes géométriques qui apparaissent dans les champs) représentant le signe des agents intergalactiques y a été découvert. Elle pressent un message à son encontre et profite donc du festival de bande dessinée qui y est organisé pour accompagner sa meilleure amie Cassiopée qui vient pour présenter ses dessins. Mais une fois sur place, ça va être un beau bordel !

La compréhension de l’intrigue est parfois compliquée, tant on a l’impression que la lecture se fait sur deux niveaux d’albums : la série principale Tessa agent intergalactique et le spin-off 42 agents intergalactiques (dont le cinquième et dernier tome est paru en janvier 2012). On garde pourtant le style de la série principale avec son côté humoristique où les quiproquos amènent à des situations burlesques, voir grand-guignolesques. Loin du sérieux de son spin-off, Tessa agent intergalactique est presque trop drôle, au point que les scènes d’action et d’affrontement y perdent un peu de leur superbe. C’est dommage, mais, dans ce tome, les auteurs Nicolas Mitric et Louis en profitent pour faire quelques clins d’œil appuyés à leurs collègues comme Didier Crisse, à des séries comme Atalante ou Kookaburra universe – un peu de publicité pour ses propres séries, ça ne fait jamais de mal – à leur éditeur Soleil, ou encore à leur (ex-)patron (vénéré ?) Mourad Boudjellal. Le tout est fait avec humour (bien sûr) et ne se cantonne pas à l’univers Soleil, rassurez-vous.

Il reste que l’album est un bon album, un peu trop drôle à mon avis. La série souffre sans doute de la comparaison que l’on pourrait faire avec une autre série comme Sillage mais les fans s’y retrouveront. Et surtout, on y retrouve les dessins vitaminés de Louis dont on attend avec impatience le prochain tome d’Escobar (en octobre 2012, chez Le Lombard). Mais ça, c’est réellement une autre histoire.


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