6/10Stalingrad khronika - Tome 1

/ Critique - écrit par plienard, le 19/09/2011
Notre verdict : 6/10 - L’ile aux enfants ? (Fiche technique)

Tags : stalingrad integrale ricard tome dessin khronika scenario

Kazimir réunit une petite équipe autour de Yaroslav pour produire un film sur la bataille de Stalingrad. Les fiertés, les inimitiés vont vite éclater et mettre à mal le projet voulu par le parti.

Staline a décidé d’avoir un film de propagande sur la bataille de Stalingrad. Pour cette raison, le camarade Kazimir a fait appel à Yaroslav Vichinski, disons plutôt qu’on lui a imposé le neveu du redouté procureur Vichinski. Pour venir en aide de ce neveu sans talent, on lui adjoint Igor, chargé de leur protection et l’énigmatique Simon.


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Dans la prestigieuse collection Aire libre, les éditions Dupuis nous propose, cette fois, un album de Bourgeron et Ricard qui se déroule pendant la seconde guerre mondiale, lors de la bataille de Stalingrad. Lieu de tous les phantasmes et des histoires les plus extraordinaires (mais réelles) comme ce concert voulu par le parti à Stalingrad (voir
Lutte majeure chez Casterman, collection KSTR), Stalingrad autorise les histoires les plus incroyables.

Ici, les auteurs mettent en scène un cinéaste plutôt mauvais dans des conditions extrêmes. C’est l’occasion de montrer sa réaction ainsi que son équipe face à l’adversité. Car leur mission est loin d’être simple : faire un film sur la bataille de Stalingrad au milieu des combats mais aussi de l’hostilité des soldats qui y voient des tires-au-flan et des bras en moins pour se battre. Et comme si cela ne suffisait pas, il va falloir aussi les gérer les conflits interne au groupe.

Si les oppositions sont clairement exprimées et compréhensibles, si le dessin est agréable, classique avec de superbes couleurs de Claire Champion, on ne parvient pas à s’enflammer pour cette histoire. À l’image des soldats qui ont du mal à accepter que certains filment pendant que d’autres se font tuer, le lecteur ne parvient pas à croire à l’histoire. On peut pourtant penser qu’il y a eu bien pire avec le stalinisme ou pendant la seconde guerre mondiale. Avant de porter un jugement définitif, on attendra donc la seconde partie.


DR.