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5/10Royal Gentlemen Club

/ Critique - écrit par Maixent, le 08/05/2010
Notre verdict : 5/10 - Clubbing (Fiche technique)

Tags : club gentlemen royal nicky pages girls jeunesse

Un album so fetish qui ravira les amateurs, pour les autres, il faudra se contenter d'un esthétisme de qualité. A feuilleter avec plaisir mais pas plus.

Dans un club londonien empli de messieurs flegmatiques et « so british », des jeunes filles appelées Cathy, Betty ou encore Jenny sont régulièrement appelées pour effectuées différentes tâches qui finissent souvent de la même façon, soit sans culotte.  Traitées à la limite de la misogynie, voire considérées comme de simples objets disponibles pour le plaisir de ces messieurs et reconnaissantes de leur humiliation, ces filles arborent des caractéristiques fantasmatiques bien précises. En effet, toutes portent un uniforme, que ce soit celui de nurse, de majorette ou de policière avec invariablement une culotte noire, des porte-jarretelles et des bas nylons. Il s'agit vraiment d'une sexualité bien précise, le sexe « Bizarre », du nom de la revue créée par John Willie en 1946 et destinée aux fétichistes. Il s'agit d'une forme de SM très esthétique, privilégiant l'apparence à de véritables rapports de domination dans le cadre d'un jeu entre deux personnes. Ici, les poses sont empruntées et tout est codifié pour entrer dans le cadre du fantasme. Même si l'on retrouve le concept de « punition » propre au SM, ce sont ici les positions qui sont privilégiées et le côté « glamour ».
Le Capitaine Blake en inspinction
Le Capitaine Blake en inspection
50-60 mais l'on retrouve le même personnage du majordome que du Royal Gentlemen Club décliné à l'infini, qui, toujours impassible ne profite pas moins de ces jeunes écervelées. L'album est ponctué de références aux films de science fiction comme par exemple un savant qui rajeunit ou un enlèvement d'extraterrestres caricatural qui teste les mœurs sexuelles d'un couple humain.

Au final, il y a un côté un petit peu ringard dans tout l'album qui apporte un charme désuet, même si j'ai un peu de mal à titre personnel avec des codes sociaux propres aux années 50 et à une misogynie et une homophobie mal placées, mais cela sert le récit et est à prendre au second degré. Qui plus est, le côté répétitif est vraiment lassant, certes, les histoires prises individuellement sont plutôt sympathiques, drôles et bien léchées, mais je n'aurai pas dû lire tout d'une traite, il vaut mieux picorer.