Tabula rasa et Varulf chez Gallimard
Bande Dessinée / Critique - écrit par plienard, le 20/04/2014Tags : gallimard tome jeunesse bayou prix album aya
Deux albums de la collection Bayou chez Gallimard
Tabula rasa – note 6/10
Pierre Maurel signe un album assez poignant et critique sur la société. Il reprend le mythe éculé de l’apocalypse et des zombies, sauf qu’ici les zombies sont des mutants dont la condition physique est le résultat de la prise d’un composant alimentaire, le Nutriflex. Le mal est planétaire, les mutants se révoltent et veulent se venger des « valides ». Pour échapper à tout cela, Mishka et Hazel recherchent la communauté de la Lyre et vont braver de nombreux dangers. Mais cette communauté existe-t-elle vraiment ?
Je crois qu'il en pince ...
Témoignages contre la société de consommation, contre les groupes multinationaux, combat des pauvres contre les riches, ceux qui ne peuvent se payer de la nourriture saine contre ceux qui en ont les moyens, le livre ne paie pas de mine mais contient de nombreux sujets intéressants. On regrettera un dessin pas forcément emballant, mais qui distille son message de façon sûre. Une histoire qu’on pourrait croire possible tant elle rassemble de nombreux sujets de l’actualité, ce qui fait flipper.
Varulf – note 6,5/10
Gwen de Bonneval signe le second tome de sa sympathique série Varulf aux éditions Gallimard. Il est aussi l’auteur de Messire Guillaume (Dupuis, 3 tomes) ou Les derniers jours d’un immortel (chez Futuropolis).
Le mystérieux Thornsteinn emmène toujours un peu plus loin Gisli et les enfants du village de l’influence d’un esprit. Il empêche celui-ci de prendre possession de leur double animal. Il les conduit jusqu’à la sorcière Groa qui pourra les préparer à maîtriser leur double. Mais l’aura de Thornsteinn ne plait pas à tout le monde et la jalousie se fait vite sentir.
Un périple simple dans son déroulement, mais parfois compliqué dans sa compréhension, voilà comment on pourrait résumer cet album. Un tome coupé en deux. En mettant le focus sur Thornsteinn, dans la première partie, on perd de vue l’objet et le but de ce tome. Et avec une seconde partie qui met en lumière le titre « Mon nom est Trollaukinn ».
Fais dodo ...