7/10Green Hell

/ Critique - écrit par Valentin Pick, le 28/05/2019
Notre verdict : 7/10 - La nature face aux humains (Fiche technique)

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L'Apocalypse verte a eu lieu !

La faune et la flore ont envahi le monde avec démesure pour le plus grand malheur des quelques humains encore présents. Cet univers post-apocalyptique héberge Judy, dont l’ingéniosité permet d’échapper à tous les dangers, et celui qui sera son compagnon de route : Calvin.
Si la nature a repris ses droits dans des proportions dantesques, les déchets, quant à eux, se font de plus en plus rares et c’est bien là le drame. Désormais les véhicules roulent en se servant des objets usagés en guise de carburant. Sans cela, il devient impossible de fuir à vitesse raisonnable les multiples insectes qui voient chez les petits humains des proies faciles.
Une véritable quête s’ouvre quand Calvin évoque un lieu mystérieux pouvant résoudre tous les problèmes. Si la légende dit vrai, il existe une décharge répondant au doux nom de Trash Island et c’est maintenant la seule option pour alimenter les moteurs.


Judy et sa fidèle amie Coxy.

 

 

 

La question écologique est aujourd’hui au cœur des préoccupations humaines. C’est même la première cause qui mérite toute notre attention si nous voulons éviter la destruction du vivant selon l’astrophysicien français Aurélien Barrau.
Green Hell illustre parfaitement cette volonté de survivre sur un territoire dévasté par les décisions de notre espèce. On suit avec envie le parcours de Judy dont le rythme d’action est bien souvent accéléré par les maladresses de Calvin. Dans un premier temps le style graphique "tout numérique" m’a quelque peu intrigué et décontenancé. Force est de reconnaître que dessin et narration fonctionnent à merveille. L’aventure devant mener à Trash Island nous offre une fin surprenante tout en assurant une parfaite cohérence avec l’ensemble du récit.
Green Hell, planche 1.

 

L’aventure menée par Judy dans l’album Green Hell est très intéressante, aussi bien pour la maîtrise dont font preuve les deux auteurs que pour le discours qui entoure la question de l’empreinte dévastatrice de l’homme sur notre planète.