7/10La Dynastie des dragons - Tome 2 - Le chant du phénix

/ Critique - écrit par plienard, le 19/02/2012
Notre verdict : 7/10 - Le fabuleux dessin d’Emmanuel Civiello (Fiche technique)

L’empire du milieu continue de se déchirer entre les Song et les Xia. Mais ces derniers prennent, peu à peu, l’avantage. Ils ont, à la tête de leur armée, une machine de guerre surnommée le Baron rouge. Côté Song, la soif d’immortalité de l’empereur leur a coûté cette guerre, amenant désespoir et famine. En volant le phénix du dragon Ying Long, l’empereur a ébranlé l’équilibre du monde. Il a séparé le Yin de son Yang, entraînant la fureur et la vengeance de Ying Long. Au milieu de ce combat de divinités, on retrouve dame Xiao, femme du terrible barbare Xia Li Yuanhao et ancienne Song, leur fils Sunya, sa servante Mei Hua, le Baron rouge et l’émissaire Song Wen Yanbo.


Il fait une crise ou quoi ?.
On retrouve le deuxième tome de la Dynastie des dragons avec un mélange de sentiments, entre l’envie de revoir le fabuleux dessin d’Emmanuel Civiello et l’appréhension de ne pas comprendre l’intrigue et ne pas reconnaître les personnages.

Le dessin est, en effet, tout à fait impressionnant. Précis, fin, emprunt d’une certaine cruauté dans les scènes de carnage du Baron rouge, mais aussi d’une certaine poésie – le dos de dame Xiao, ou le combat entre Lao Ma et Wen Yanbo sont magnifiques –, chaque page ressemble à une chorégraphie digne de certaines gymnastes chinoises. Le dessinateur nous fait voyager sur 56 pages entre mythologie et culture chinoise.

L’appréhension vient donc plus de l’intrigue. On se souvient d’une certaine difficulté et d’avoir fourni un certain effort de compréhension pour le tome 1. La faute à une méconnaissance de la culture chinoise et à la difficulté à appréhender les noms Xia et Song, quelque fois pour un même personnage. Mais cette difficulté est bien assimilée par la scénariste, Hélène Herbeau, qui prend la peine de faire un petit résumé du premier tome, et de ne pas trop introduire de personnages différents. Les dialogues rentrent aussi dans le projet d’aider le lecteur à la compréhension. C’est fait magistralement, et au bout de quelques pages, on se sent à l’aise dans l’histoire. On se croit savant de l’histoire chinoise, impression qui s’estompera rapidement à la fermeture du livre. Il restera pourtant un sentiment agréable et l’envie de découvrir la fin dans le prochain tome.


DR.