5.5/10Les Démons d'Alexia - Tome 4 - Le syndrome de Salem

/ Critique - écrit par Guillaume, le 06/10/2007
Notre verdict : 5.5/10 - Des monts... mais surtout des creux. (Fiche technique)

On s'ennuierait presque s'il n'y avait pas tout un pan de second degré à découvrir... qui n'est, parions-le, absolument pas souhaité.

On avait déjà eu l'occasion de parler de la jeune exorciste Alexia dans nos colonnes. Il s'agissait alors de jeter un œil au premier tome de la série des Démons d'Alexia.

Ce quatrième tome est la fin du premier cycle de la série. Entretemps, nous avions zappé le second et le troisième tome, et nous étions très curieux de voir comment l'histoire avait pu se sublimer.

Accueillis par un trait qui n'a pas particulièrement évolué, toujours dynamique à défaut d'être particulièrement précis, voire grossier, nous ne pouvons honnêtement qu'être déçus. Pas grand-chose à se mettre sous la dent si ce n'est toutes les grosses ficelles du thriller paranormal. L'héroïne à la destinée complexe car tiraillée entre deux mondes, un deus ex machina en la personne de la créature qui vit dans les caves du C.R.P.S., l'ancêtre sorcière qui fait son boulot sans se soucier des autres, les poupées barbies, etc. Tout se résume à cela. On subit les situations, avec la ferme impression que l'héroïne n'est ni plus ni moins qu'un pantin incapable de pouvoir évoluer de son propre chef. Ses actions sont dictées par une puissance plus forte qu'elle, et même quand elle fait des tentatives pour conserver son indépendance, elle ne peut qu'échouer, sans pour autant qu'on manifeste de l'empathie.

C'est certain, Alexia a réellement des démons, mais ceux-ci, au lieu de la mettre en danger, faire augmenter la pression artérielle, se contentent de nous mettre devant le fait accompli. On s'ennuierait presque s'il n'y avait pas tout un pan de second degré à découvrir... qui n'est, parions-le, absolument pas souhaité. Il faut dire que ce n'est pas facile de mettre en scène des crimes et des scènes atroces en dessinant des bisounours. Un peu plus de maturité et de réalisme dans les scènes représentées contribuerait certainement à renforcer l'ambiance... En tout cas, on n'y croit pas une seule seconde, mais on rit parfois devant des révélations ridicules. C'est toujours ça de pris.