4.5/10On n’avait rien demandé ! : The Wrenchies

/ Critique - écrit par plienard, le 01/06/2016
Notre verdict : 4.5/10 - pas vraiment wrenchouillard

Sur fond de monde post-apocalyptique, un groupe d’enfant va tenter de sauver le monde en partant détruire celui qui l’a créé.

Dans notre rubrique, On n’avait rien demandé !, on a parfois quelques bonnes surprises (pour ne pas dire souvent). On pourra difficilement être aussi affirmatif pour ce roman graphique adoubé par le créateur d’Hellboy, Mike Mignola en personne.


©Delcourt édition 2016.

The Wrenchies est un comics book de l’américain Farel Dalrymple qui continue les thématiques qu’il a déjà traités dans John Prophet, Omega l’inconnu, Pop Gun War ou John Finn, à savoir les super-héros, les mondes apocalyptiques, la drogue, les monstres. A y regarder de plus près, l’auteur nous sert un melting-pot de ces albums précédents dans le plus pur style des comics books américains underground : sombre, pessimiste, anxiogène, à la limite de l’horrifique.

On a quelquefois envie de dire que les américains ne sont pas comme nous, et à la lecture de livre de 304 pages, on en convient parfaitement. Car il faut être partiellement (ou totalement) dérangé ou sous prise de médicaments (voir pire) pour pouvoir imaginer ce genre d’aventures. Si on n’apprécie pas ce type d’album, on peut cependant comprendre les louanges qu’il a reçu – Elu best-seller par le New-York Times, un dessin qualifié de magnifique par Mike Mignola – car si l’histoire est complètement barrée, elle est barrée jusqu’au bout, dans une certaine unité de style. Il y a une cohérence dans la folie de l’auteur. Ce n’est pas la tasse de thé de tout le monde (en l'occurrence la mienne), mais ceux qui aiment les histoires de super-héros et ces auteurs américains undergound, devraient peut-être y trouver du plaisir.


©Delcourt édition 2016.