7/10Le Clan des Otori, le chant du rossignol - Tome 3

/ Critique - écrit par plienard, le 07/02/2023
Notre verdict : 7/10 - Le Rossignol qui fait "couic" !

Tags : otori clan takeo tome lian rossignol hearn

Ce nouveau tome du Clan des Otori vient clore un premier cycle où de nombreux événements se sont passés et où le personnage principal, Takéo, a largement évolué. Les lecteurs du premier tome seront forcément au rendez-vous tant le récit et l'illustration opèrent une sorte de fascination quasi-addictive. Le mérite en revient aux auteurs - Stéphane Melchior le scénariste (Les Royaumes du Nord, Fauve Jeunesse 2015), et Benjamin Bachelier le dessinateur (Gatsby le magnifique).


© Gallimard-BD 2022.

 

Et si les dessins peuvent paraitre imparfaits à des puristes de la ligne claire et de la BD franco-belge, le choix des couleurs et la mise en scène servent un récit assez compliqué à suivre, notamment les intrigues politique du Japon médiéval. Une magie pourtant s'opère. Les auteurs font l'effort d'être suffisamment didactiques (même si une petite relecture des tomes précédents est une bonne idée) pour accrocher son lecteur. Le Japon médiéval est porteur de nombreuses représentations spirituelles, de rites traditionnels dans l'inconscient collectif que parvient à rendre lisible le dessinateur B Bachelier.

Takéo a été fait prisonnier par la Tribu, condamnant de facto son père adoptif, Sire Otori. La femme qu'il aime, Kaede, qui devait s'unir à Sire Otori dans un mariage arrangé de réconciliation politique avec le clan Tohan, sent la mort roder autour d'elle. Un profond désespoir la submerge. Au point de commettre l'irréparable ?

C'est l'histoire d'amour impossible d'un homme et d'une femme que les conventions et les castes empêchent de s'aimer librement.

 


La couverture de l'album - © Gallimard-BD 2022.