7/10Amorostasia - tome 2 - Pour toujours ...

/ Critique - écrit par plienard, le 27/03/2015
Notre verdict : 7/10 - La dictature des sentiments

Tags : pour bonin tome cyril amorostasia olga pages

Comme le dit la chanson : maladie d'amour, maladie de ma jeunesse ...

Pour ceux qui nous suivent régulièrement, vous vous souvenez peut-être du premier tome d’Amorostasia par Cyril Bonin aux éditions Futuropolis. C’est l’histoire d’une épidémie d’amour, qui débuta à Paris et qui avait pour séquelles de figer les personnes qui avaient des sentiments pour une autre. A l’époque Olga Politof est journaliste et enquête sur cette maladie.


© Futuropolis 2015.

Nous sommes trois ans plus tard. Le remède à la maladie n’a pas été trouvé. Tout au plus, un inhibiteur, l’anamorax, a été mis sur le marché mais il a tendance à rendre les gens apathiques et indifférents. Il n’est pas efficace à 100%. Coiffé sur le fil par les laboratoires Starmeds, un laboratoire français va tenter de reprendre la main en lançant son premier essai de vaccin. Il faut pour cela trouver un cobaye amorostasié. C’est Kiran qui sera sélectionné. Vous vous souvenez de lui ? C’est à cause ou grâce à lui, qu’Olga a été figée. Mais le test va mal tourner. Et lorsque Kiran tombe dans le coma, Olga reprend ses esprits miraculeusement. Elle va alors devenir « la première réveillée ».

Dans une ambiance limite dictature, où on a instauré un couvre-feu et où le droit à aimer est pratiquement interdit, le sentiment amoureux est devenu une denrée prohibée. Cependant, dans ce contexte, le récit continue à être original et les personnages, nouveaux comme anciens, restent attachants.

On avait accueilli chaudement le premier tome de cette histoire. Sans savoir qu’on aurait droit à une prolongation. Il est vrai qu’on était restait un peu sur notre faim. Et c’est encore un peu le cas avec ce second tome. Sauf que cette fois, on en attend un peu plus. Si le premier tome peut se suffire à lui-même, Cyril Bonin nous a trop tentés et maintenant, on veut des réponses sur l’amorostasie. C’est cela quand on fait des bonnes histoires.


© Futuropolis 2015.