6.5/10Cycle de Cyann, Tome 6

/ Critique - écrit par plienard, le 22/10/2014
Notre verdict : 6.5/10 - une série cyann-tifique

Tags : cyann cycle bourgeon tome francois lacroix pages

Fin d'une série emblématique de la bande dessinée.

François Bourgeon met fin à sa célèbre série, Le cycle de Cyann, 20 ans après le début de cette aventure qu’il considère « comme une récréation ».
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Après deux séries historiques, Les Passagers du vent sur le thème de l’esclavage, puis les Compagnons du crépuscule sur la guerre de 100 ans, on retrouve une nouvelle fois une héroïne en personnage principal, prénommée Cyann, mais dans un univers totalement futuriste et qui va voyager à travers le temps.

Ce sixième et dernier tome va apporter les réponses aux nombreuses questions qui sont apparues dans les albums précédents. D’un certain point de vue d’ailleurs, on découvre une nouvelle Cyann, moins sauvage, plus posée. Elle garde pourtant ce sex-appeal que seul François Bourgeon est capable de donner à un personnage féminin. C’est un personnage libre, avec une grande force de caractère, qui culpabilise de la mort de sa sœur et qui va découvrir sur Aldelarann ce qui va faire d’elle la nouvelle Cyann.

François Bourgeon nous prépare en douceur à quitter une héroïne emblématique et si l’album n’est pas accessible aux novices, ils leur reste la possibilité de découvrir les autres albums dans leur bibliothèque municipale. Pour les fans du début qui râleront que l’éditeur a encore une fois changé – avec une bonne excuse car c’est Delcourt qui a repris la série après la faillite de 12Bis qui avait déjà repris la série à Casterman – il ne sera pas inutile de refaire une piqûre de rappel car cela fait quand même 20 ans que tout cela a commencé. On reste cependant sur une fin assez difficile à comprendre ou l’auteur tente d’expliquer comment et pourquoi Cyann va être sortie du cycle infernal de l’espace-temps dans lequel elle est plongé. C’est un poil fumeux. Et une chose est sûre, nous voilà en plein paradoxe et comme dirait Doc dans Retour dans le futur : « mais bon sang, c’est bien sûr ! »


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