Dargaud : Valérian et Laureline, Les déboirs de Norman Bold, La complainte des Landes perdues

/ Critique - écrit par plienard, le 22/12/2022

Tags : tome dargaud xiii cycle perdues landes complainte

On appelle Valérian, Laureline, Norman et Sobold !

Valérian & Laureline par … - Là où naissent les étoiles - note : 7/10

Les héros sont éternels et inspirent de nombreux artistes. Valérian et Laureline sont de ceux-là. Déjà trois albums "vu par" des auteurs différents - Manu Larcenet, Wilfrid Lupano/Mathieu Lauffray et Virginie Augustin/Pierre Christin - Et oui, même un des pères de la série s'essaient à une autre vision. Est-ce pour cela qu'on a plus l'impression d'une suite de l'OuvreTemps (l'album qui vient clôturer la série) ? Pas seulement, serait-on tenté de dire. Car on se retrouve effectivement après la fin de l'OuvreTemps.


© Dargaud 2022.

 

Valérian et Laureline sont toujours de jeunes adolescents et Galaxity va avoir besoin de leurs services. Les sitcom vont venir à manquer sur les écrans de Point Central. En effet, les créatures chargées d'écrire des histoires vont être à court de nodules métalloïdes d'une substance rarissime qui étaient la source de leur créativité. Devant l'urgence de la situation, il faut localiser de nouveaux gisements qui se trouvent dans une région reculée de la Terre du XXIème siècle.

Si l'album nous invite à s'interroger sur notre appétence aux images télévisuelles, il fait aussi allusion aux problème climatiques. Mais pas de doute, cet album est un bel hommage d'une dessinatrice à la série et ses créateurs. On y retrouve des personnages emblématiques de la série, un clin d'œil à Jean-Claude Mézières (disparu en 2020).

 

Les déboires de Norman Bold - note : 8/10

Les éditions Dargaud rééditent le premier album d'Alexandre Clérisse, Jazz club, écrit dans le cadre de son diplôme de fin d'année à l'école européenne supérieure de l'image d'Angoulême dans une édition augmentée de scènes inédites. On y reconnait aisément ce qui fait dorénavant son style et sa marque de fabrique (L'été Diabolik, Souvenirs de l'empire de l'atome).


© Dargaud 2022.

 

C'est l'histoire d'un saxophoniste, Norman Bold, adulé par ses pairs et qui a totalement perdu l'envie de jouer. La raison ? La séparation avec la journaliste Emily qui va le plonger dans une profonde déprime.

 

La Complainte des landes perdues - cycle 4 - Tome 2 : Aylissa - note : 8/10

Déjà quatre cycles et quatorze albums pour la série de Jean Dufaux démarrée en 1993, aux éditions Dargaud. Un sacré exploit si on s'en tient à la qualité des récits que le scénariste nous propose à chaque fois. Et cette fois encore, Jean Dufaux fait preuve de maitrise avec une intrigue dense où les enjeux personnels de chaque personnage y sont parfaitement rendus. La fluidité du récit est aussi dûe au dessinateur Paul Teng présent depuis le premier tome de ce nouveau cycle (il succède à Grzegorz Rosinski sur le premier cycle, Philippe Delaby sur le deuxième et Béatrice Tiller sur le troisième).


© Dargaud 2022.

 

La mort de Sobold juste après son mariage avec Aylissa pousse le clan de Greenwald à se révolter contre celui des Sudenne. Il faudra alors toute la persuasion de Sioban pour éviter un affrontement ou quand elle devra faire preuve d'habilité face au clan des sacrifiés. Dans l'ombre, une femme ourdit ses plans pour prendre le pouvoir, sa cousine Aylissa.

 


Les couvertures des 3 albums - © Dargaud 2022.