NSA - tome 1 - L'oracle

/ Critique - écrit par Maixent, le 13/03/2015

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Le genre policier est à la mode chez Casterman ou quand Rain man intègre les rangs de la NSA....

C’est une période dédiée aux histoires policières aux éditions Casterman en ce début d’année 2015. Après le très sympathique SPRG consacré à une équipe de protection des renseignements généraux français, on traverse l’océan atlantique, pour le pays de l’oncle Sam et ses services secrets, la NSA (National Security Agency).


©Casterman édition 2015.

Si les deux albums semblent avoir plusieurs points communs, et notamment celui d’avoir un titre sous forme d’acronyme et une couverture pas forcément très originale et aguichante, ils ont surtout comme similitude de faire une très bonne impression finale.

Si au premier abord, on pouvait craindre une antépénultième série policière, du style « série télévisée américaine sur TF1 », on comprend rapidement (et avec soulagement) que nous échapperons à des albums enfilant les enquêtes les unes après les autres. C’est même tout autre chose.


©Casterman édition 2015.

Appolo travaille pour la NSA. Il a des capacités d’analyse exceptionnelle qui lui ont permis de prédire le 11 Septembre, grâce ou à cause de sa maladie, l’autisme. Et si à l’époque l’agence ne l’a pas cru, elle a rapidement changée son fusil d’épaule et un programme spécial lui est totalement consacré. Il devient incontournable. Mais la mort tragique de sa mère va tout chambouler et le plonger dans un mutisme profond. Une seule personne pourrait lui faire reprendre ses esprits : sa demi-sœur, un flic du type inspecteur Harry au féminin et en latina.

Si les personnages de Thierry Gloris (scénario) et de Sergio Bleda sont un poil caricaturaux au début, on se prend vite d’affection pour eux. L’alchimie prend assez rapidement et les mésaventures qui vont se présenter à eux nous poussent à nous interroger. Un étrange complot contre le frère et la sœur est en train de se mettre en place.