6/10A game of thrones - Tome 1 - Le Trône de fer

/ Critique - écrit par plienard, le 12/01/2013
Notre verdict : 6/10 - in-Fer-nal (Fiche technique)

Tags : trone fer martin thrones game george tome

C’est un petit événement qui s’est déroulé au mois de Novembre 2012 aux éditions Dargaud. Le best-seller de George RR Martin, A game of Thrones, autrement dit, Le trône de fer est édité en graphic novel (ou comics book, c’est selon).


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Préfacé par l’auteur des romans, qui se lance dans une tentative de définition et d’historique des comics book assez bien réussie et intéressante mais un peu hors-sujet par rapport à la série, on va enfin mettre des images et des couleurs sur des héros de fantasy médiévale connus par bon nombre d’entre-nous.

Ce travail est l’œuvre de Tommy Patterson qui illustre cette adaptation faite par Daniel Abraham. Les deux hommes n’en sont d’ailleurs pas à leur coup d’essai. Tommy qui a notamment à son actif Farscape pour Boom ! Studios, a aussi adapté The warriors et Tales from Wonderland : the night, Red rose et Stingers en bande dessinée. Quant à Daniel (j’espère que les auteurs me pardonneront ces familiarités) est un spécialiste de G. R R Martin avec les adaptations de Riverdream et Skin Trade.

Tout cela pour dire que le résultat est un peu décevant, pour l’instant. En effet, ce premier tome souffre de la mise en place de tous les personnages. Et il y en a beaucoup. Trois familles vont s’opposer : les Stark, les Lannister et les Targaryen. Des alliances se nouent – Daenerys Targaryen se marie avec Khal Drogo - , des haines viscérales s’opposent – les Stark et les Lannister -  et des devoirs de palais se font jours – Eddard Stark doit accepter de devenir la main du roi Baratheon, ce qui est en soi un grand honneur – sont parmi les intrigues les plus simples à comprendre. Ajoutez à cela qu’Eddard Stark a trois fils, deux filles et un bâtard et que les rapports sont conflictuels et vous commencerez à percevoir la complexité des choses. Cette impression de ma part est aussi la conséquence d’un dessin un peu trop lisse, où les sentiments n’apparaissent pas vraiment. Certes, le trait est beau et le format du graphic novel est sans doute ce qu’il convient de mieux à ce genre d’histoire. Mais la confusion règne dans l’esprit du lecteur pour pouvoir identifier tous les protagonistes.

Mettons cela sur le compte de la mise en place d’un univers touffu et peut-être qu’au second tome l’engouement sera là. Et comme un fait exprès, la série télévisée débute sur canal+.


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