42 Agents Intergalactiques - Tome 5 - Cal'Han Âmes Soeurs
Bande Dessinée / Critique - écrit par plienard, le 13/03/2012 (Tags : agents intergalactiques tessa tome louis soleil han
Dernier album du diptyque, Cal’han (2/2) clôt aussi la série 42 agents intergalactiques, le spin-off de Tessa, agent intergalactique. On poursuit l’aventure où Cal’han a déserté la légion pourpre pour devenir A.I. (entendez par là Agent Intergalactique), choisi par l’av’ëugg’ (de là à dire qu’il a été recruté les yeux fermés !?). Il est choisi pour emmener la diplomate Ēnëa Tsa’yik faire signer un traîté d’entrée dans le pluriconsulat à deux systèmes indépendants avant l’arrivée de la légion pourpre. En arrivant à destination du premier système, ils perçoivent un signal de détresse en provenance d’un champ de force. Et c’est en venant au secours des naufragés qu’il découvre un mal qui pourrait détruire l’univers !
DR.Cano est le dessinateur qui officie sur la série de Louis et de Geyser. Une histoire que l’on peut qualifier de classique avec des histoires de destin qui se croisent, l’union forcée entre des anciens amis, ou des intérêts plus grands prennent le pas sur les existences personnelles. De la page 2 à la page 55, c’est donc Cano qui nous gratifie de son talent. La claque est immédiate, les cases superbes, avec quelques pleines pages de toute beauté. Un petit bémol, insignifiant cependant, sur le personnage d’Ēnëa Tsa’yik dont on n’arrive pas toujours à identifier l’âge, passant d’une apparence enfantine à une apparence plus adulte. Sinon, ça frise la perfection, en tout cas, la maîtrise totale !
Côté scénario, rien à redire non plus. L’auteur Geyser maîtrise, lui aussi, son histoire de bout en bout. Il y a bien sûr l’impression d’une histoire trop classique, mais l’intégration de celle-ci dans l’univers de Tessa lui donne une identité plus personnelle. Les pages 1 et 46 (scénario Louis et dessins par Julien Motteler) faisant le lien habilement avec la série mère, Tessa, agent intergalactique.
On n’est donc pas déçu par cet album, qui malgré un manque d’originalité dans les événements, bénéficie de l’aide du dessin pour supplanter tout cela. On en est à regretter la fin de ce spin-off.
DR.