6/10Zarla guerrière impitoyable - Tome 4 - Rage

/ Critique - écrit par plienard, le 08/01/2012
Notre verdict : 6/10 - Une série qui a du chien (Fiche technique)

Tags : zarla tome janssens louis guilhem jean dupuis

Zarla, l’impitoyable guerrière haute comme trois pommes, va affronter Crocs-noirs et sa meute de bull-guerriers. Heureusement, son chien Hydromel veille sur elle.

Le quatrième album des aventures de la petite fille Zarla est arrivé dans nos bacs. Ses parents, chasseurs de dragons, ont disparu et c’est son grand-père, Lotfrig, ancien chasseurs de dragons, et la géante Garda, sa nourrice, qui l’élèvent.
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Encouragée par son grand-père, la petite fille a une confiance immodérée en elle et se prend pour une guerrière impitoyable. Elle est, en fait, protégée secrètement par son chien, Hydromel, capable de se transformer en un terrible bull-guerrier.

Et encore une fois, dans cet album, Zarla va s’attaquer à des brigands dans la forêt (un de ses passe-temps) et à une meute de bull-guerriers dirigée par Crocs-noirs. Heureusement, Hydromel est toujours là et c’est l’occasion de situations cocasses où des brigands se faisant passer pour la jeune fille et son démon rouge se retrouvent en face de leurs modèles.

À la fois drôle et divertissante, la série Zarla s’adresse essentiellement à un jeune public. Les scènes de batailles et de tensions extrêmes sont souvent traitées et désamorcées avec humour.
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D’un autre côté, le sérieux et la crédibilité des histoires sont validés par la présence de personnages fantastiques comme les bull-guerriers, le morpheux ou encore le lutin attrapé dans un piège à ... lutin.

Si la cible de la série semble être les jeunes lecteurs, cela n’empêche pas les messages sérieux ou qui interpellent. Évidemment, les brigands n’ont jamais le dernier mot et les bons sentiments triomphent. Mais, plus profondément, les auteurs Janssens (au scénario) et Guilhem (au dessin) ont cherché à montrer que les actions des bull-guerriers se justifiaient, même si les conséquences étaient horribles. Une question se pose alors sur les actions passées du grand-père de Zarla et leurs conséquences. Ce point, traité rapidement sur la fin, passera peut-être inaperçu pour les plus jeunes et est traité un peu trop rapidement et de façon confuse pour qu’il interpelle vraiment. Mais, il a le mérite d’exister et d’être posé pour une suite ...


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