7/10Walking raides

/ Critique - écrit par plienard, le 19/06/2012
Notre verdict : 7/10 - Raides rhum (Fiche technique)

Tags : walking havre raides dead fonollosa avis humour

En ce moment, on mange du Walking Dead à toutes les sauces, en bande dessinée, en télévision, en jeux vidéos, à s’en rendre malade. Un pas supplémentaire est franchi avec l’adoption burlesque de José Miguel Fonollosa, jeune auteur espagnol et les éditions 12Bis qui éditent dans une intégrale sous le titre évocateur de Walking raides les quatre premiers tomes paru en Espagne.


DR.
Au vu du titre, on sait d’emblée que l’humour et la dérision seront au rendez-vous du détournement de la licence à succès qu’est Walking dead. En lisant les premières pages, on sait aussi que l’humour sera absurde avec un dessin qui n’est pas sans rappeler Schulz, l’auteur de Charlie Brown et les peanuts, pas celui de la série télé.

La parodie de la série à succès de Robert Kirkman est vérifiée avec le personnage de Dick Grima, flic blessé lors d’une fusillade et qui se réveille dans un hôpital abandonné. Il y retrouve une grosse infirmière un peu énervé qui flingue à tour de bras des gens à l’expression hébétée. En sortant, Dick se rend compte que tous les magasins sont fermés et les rues remplies de gens errant, comme des morts-vivants. Sa compréhension de la réalité va être un peu longue et lorsqu’il aura compris que des zombis ont envahi le pays, sa seule envie va être de retrouver sa femme Lorie et son fils Charly.


DR.
Il n’y a rien de sérieux dans cette intégrale. Si le début est un peu déroutant – il faut quelques pages avant de bien assimilé le côté absurde de la bande dessinée – on rit tout au long des 144 pages et des quatre épisodes faisant de nombreuses références télévisuelles et cinématographiques comme Terminator ou Dr House, par exemple. Les personnages sont, quant à eux, tous plus débiles les uns que les autres (et je ne parle pas des zombis) : Glaire l’asiatique qui se vexe à la moindre réflexion, Pecquenaud le fermier, le père noir qui surveille sa fille et son copain blanc, la grosse infirmière et j’en passe.

Un détournement réussi da la part de José Miguel Fonollosa et dont on espère qu’il y aura une suite. Mais rien n’est moins sûr.