8/10Tueurs de mamans

/ Critique - écrit par plienard, le 28/06/2013
Notre verdict : 8/10 - Le club des 5 (Fiche technique)

Tags : tome mamans zidrou tueurs auteur auteurs avis

Toronto est une nouvelle venue dans le collège et le club des nonnettes propose de l’intégrer. Ce club regroupe quatre copines – Béatrice, Marie, Valentine, Kom Piu – qui se réunissent en cachette dans la chapelle de leur collège, ancien  collège catholique. Quel est le point commun de ces cinq jeunes filles ? Le contexte familial difficile dans lequel elles vivent. Au point qu’elles sont en rébellion contre leur mère et lorsqu’elles vont tomber sur le site de Castigo qui propose des punitions, elles se laissent tenter. Et si elles prennent cela un peu à la légère, tout va changer quand la première punition va être exécutée.


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Tueurs de mamans est une super bande dessinée signée par Zidrou et dessinée par Benoit Ers et Ludo Borecki et qui fait froid dans le dos. Elle est de la même veine que la série à succès Seuls de Fabien Vehlmann et Bruno Gazotti, mais elle va encore plus loin dans les actes et les conséquences de ceux-ci. Deux tomes composent cette série. Le premier est sorti au mois de Mai et l’autre suit immédiatement en ce mois de Juin 2013. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils vous scotchent au siège et on dévore les 2 x 48 pages.

Le dessin est d’un classique à toutes épreuves mais il ne remet pas en cause le sérieux des sujets : l’adolescence, les difficiles rapports enfant-parents et ici plus particulièrement, fille-mère. Il y a bien quelques notes d’humour (surtout dans le second album), mais rien qui altère le récit et sa force. La fin est particulièrement forte et émouvante et j’en aie été particulièrement secoué. Petite aparté : on remarquera que l’héroïne Marie ressemble fortement à Alexia, le personnage de Benoît Ers dans les démons d’Alexia.

Bravo à Zidrou qui montre qu’il sait faire autre chose que des séries d’humour (Tamara, Sac à puces, L’élève Ducobu), et félicitations aux dessinateurs, Ers et Borecki pour avoir su rendre toute la force du récit avec un dessin aussi classique.


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