7/10Spyder - Tome 3 - Old school

/ Critique - écrit par plienard, le 17/09/2011
Notre verdict : 7/10 - Papi fait de la résistance (Fiche technique)

Tags : sebastien tome spyder vastra comics latour album

Jonah Bao doit libérer sa sœur en l’échangeant contre un espion britannique. Le père de l’espion ne l’entend pas de cette oreille et Alice, le mythique traitre des services secrets britanniques entend aussi jouer un rôle. On ne comprend pas tout, mais ça bastonne. On devra s’en contenter.

Si on avait noté une légère amélioration avec le deuxième album, le troisième album de la série Spyder confirme son embellie. Jonah Bao, agent du HK3, services secrets chinois, a pour mission de libérer un agent qu’il connaît bien, sa sœur Meilin capturée par les services secrets britanniques. Ce qu’il ne savait pas, c’est que la monnaie d’échange, l’agent britannique Nelson Bright, a un père lui aussi espion et qui va chercher à libérer son fils.

Spyder - Tome 3 - Old school
Le dur métier d'espion !Old school
joue sur le côté vieille école (eh oui, chez KRINEIN, on est parfaitement bilingue !)  qui colle au style britannique et sur les anciens espions en opposition à la jeune génération symbolisée par Jonah. L’intrigue reste toujours muette sur le vaisseau spatial au dessus de la ville de Hong-Kong et sur le père de Bao (traitre chinois). Ce sont des éléments qui sont présents, sans doute pour justifier l’environnement et les psychologies des personnages, mais sur les trois premiers albums, ils restent tout bonnement inutiles. Remarquez, il reste trois albums pour utiliser ces deux éléments (série prévue en six tomes). Reste cette tendance à présenter, dans chaque album, l’équipe de Jonah Bao. Idée intéressante la première fois, et si l’équipe change à chaque mission. Mais ça fait maintenant trois albums qu’on nous présente les mêmes personnages (tant mieux si le lecteur découvre la série) mais on aurait peut-être pu éviter de présenter des personnages qu’on ne voit pas dans l’album. À part ces points (négatifs ?), l’intrigue est assez complexe mais a aussi quelques incongruités (comment les responsables des services secrets chinois et britanniques pouvaient prévoir la réaction d’Alice (traitre mythique dans les services britanniques ou de Bao). On prendra comme vérité que mensonges et omissions sont le lot quotidien des espions. Ajoutez à cela de l’action digne d’un Die hard et vous comprendrez que malgré un scénario plutôt léger, on a droit à une bande dessinée divertissante. Les nombreuses références cinématographiques avec les papis espions donnent un peu plus de consistance et de légèreté (James Bond, RED, Space cowboys) mais sans humour.

Une bonne bande dessinée, malgré un scénario qui tient sur une feuille de papier toilette, c’est déjà un exploit. On attend encore que le scénario tienne sur un rouleau complet.

Spyder - Tome 3 - Old school
DR.