8/10Le Roi sans fou - Humour de rire !

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 08/10/2011
Notre verdict : 8/10 - Roi des fous ! (Fiche technique)

Tags : humour rire bouffon roi fou sans blagues

Un roi sans bouffon et c'est tout un royaume qui est au bord du gouffre ! Heureusement un preux chevalier va aller chercher le plus grand bouffon du monde ! Sur ce pitch, Adrien Cachinho se fait plaisir dans un album où le fun cotoie l'héroïsme pour le bien de tous. Action, romance, blagues et jeux de mots sont de la partie.

Manolosanctis est pour beaucoup de jeunes artistes, un bon moyen de se développer et de parfaire son style. Adrien Cachinho a bien compris cette dynamique et il sort Le Roi sans fou. Pour les connaisseurs, il s’agit bien du même artiste qui a déjà participé à 13m28 ou encore à Phantasmes, deux albums collectifs de chez Manolosanctis. Deux participations pour deux univers différents. Pour cet album solo, l’humour va être à l’honneur et le titre même de cette BD donne déjà le ton.


La dure vie d'aventurier !
Pourtant, tout commence par une terrible tragédie : Ned, l’hilarant bouffon royal, est mort lors d’un accident de gag. Le roi n’arrive plus à sourire et seul un nouvel amuseur peut lui rendre son sourire. C’est pourquoi, il convoque le puissant Kapoueke. Cet homme est un pourfendeur de dragon, un guerrier qui terrasse les Orcs d’une main tandis qu’il secoure une damoiselle en détresse de l’autre. Devant la mission proposée, le noble héros ne sait pas par où commencer mais heureusement pour lui, il pourra compter sur la belle Jessica, la fille du roi.


Born to be wild !
Cette fine équipe va alors nous entraîner dans une série de péripéties plus folles les unes que les autres où les blagues fusent dans un monde peuplé de zombie, de voitures et d’humoristes. Les jeux de mots fusent et même lors d’une décapitation, nous avons le droit à un bon mot. Pour faire simple, c’est un récit frais qui se lâche complètement tout en proposant une aventure épique. Comme quoi, on peut être héroïque et drôle.


le fameux gag de la peau de banane !
Techniquement, les dessins sont en phase avec l’ambiance du récit. Tout est exagéré et coloré et c’est exactement ce dont l’histoire avait besoin. Les séquences d’actions débordent d’énergie et à aucuns moments, le soucis du détail s’évapore. Un magazine par ci, une affiche par là, un regard complice ou encore une attitude décalée font que l’album est une mine de plaisir qui ne fait pas dans la surexploitation.

Un album rafraîchissant qui prouve qu’aventure et humour sont une alliance forte dès lors que l’on sait proposer des idées et surtout tenir le rythme effréné que l’on veut insuffler. Cachinho parvient donc à passer la terrible épreuve du premier album en espérant qu’il continue de se faire plaisir ainsi.


Une princesse qui écoute Queen !