Les Princesses égyptiennes - Tome 2

Moïse, Néfertiti, Akhenaton, Ramsès, les dieux Aton, Amon, Képhri et tant d’autres personnages parsèment cette histoire d’Igor Baranko. Il finit en beauté son récit. Mais il est presque dommage qu’il n’y ait pas de couleurs.

Le second tome des princesses égyptiennes signé Igor Baranko annonce la suite et fin des aventures des deux filles de Ramès III. On les avait laissées en plein milieu des ruines de la ville d’Akhetaton à essayer de déjouer le complot visant le pharaon (que les dieux lui prêtent longue vie, santé et force).

DR.Au travers d’un dessin sans couleur, très détaillé, Igor Baranko ne nous illumine pas seulement, il nous en met plein la vue et nous étale de son érudition. Mélangeant les différents mythes de ce peuple avec les plaies d’Égypte et un étrange prêtre qui se nommera Osarseph puis Moses, un jeune prince égyptien qui vouera un culte à Aton plutôt qu’à Amon ... l’auteur nous entraine dans l’histoire de l’Égypte antique sans jamais nous perdre ou nous gaver. Et au milieu de tout cela, complots, trahisons et magie viennent donner une saveur particulière à l’histoire.

Si le début est un peu long avec les explications du prêtre Amenhotep Apou qui raconte l’histoire d’Égypte sur pratiquement 80 pages (quand même) afin de justifier les événements, la dernière partie revient dans le présent (de l’album) et est plus énergique avec toutes les trahisons et révélations inattendues. Le sentiment de longueur du début est accentué par le noir et blanc qui ne donne pas tout le relief voulu à l’histoire. On se prend à rêver à une colorisation des cases qui donnerait une chaleur supplémentaire aux planches.

Pourtant, si le lecteur fait l’effort de rester attentif, son intérêt se verra piqué au vif par les récits rappelant l’histoire de Moïse et l’avènement au pouvoir d’Akhenaton. On se prend alors une volée de récits sur l’Égypte Antique nous rappelant le collège mais de façon plus ludique. Et l’auteur arrive à nous faire croire que nous en savons autant que lui en utilisant les bribes de culture universelle qui sont notre quotidien.

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