3.5/10Powa Tome 2 - Le pouvoir de dormir ?

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 21/04/2011
Notre verdict : 3.5/10 - Powarcolepsie (Fiche technique)

Tags : one tome comics cours manga bandes contes

Nathan doit essayer un pouvoir par jour et la belle Chêne est là pour l'aider. Seulement notre duo devra lutter contre un rythme peu soutenu qui ne rendra pas hommage aux planches que nous aurons sous les yeux.

Dans la collection jeunesse de chez Delcourt, nous trouvons Powa. Cette bande dessinée au titre signifiant « pouvoir » nous entraîne dans le monde coloré et innocent que nous dépeint Ben Fiquet. L’artiste dans son style reconnaissable, va donc faire avancer les aventures déjà entamées dans le premier tome.


Chêne est à tomber !
C’est ainsi que nous retrouvons Nathan, jeune lycéen lambda, qui va en cours, parle avec ses amis et s’entend super bien avec sa grande sœur. La vie de Nathan est assez peu rythmée et rien de mal ne saurait lui arriver dans le meilleur des mondes. Sauf que notre jeune homme pour des raisons encore obscures doit honorer un contrat avec Chêne. Derrière ce nom se cache une belle jeune fille, esprit des bois aux talents multiples, dont la qualité est de n’apparaître qu’à Nathan et en petite tenue (t-shirt et culotte, on est dans un livre pour les jeunes). La belle damoiselle propose à Nathan un pouvoir de son choix chaque jour jusqu’à ce que notre héros ait fait son choix. C’est pourquoi le lycéen modèle essaie des pouvoirs au début du récit avant de faire la grève suite à des échecs cuisants. Seulement dans l’ombre, des choses se trament et Chêne va convaincre notre apprenti héros à dompter ses capacités.


Le passe muraille ?
Lorsque j’évoque les choses comme ça, ça peut sembler sympathique. Seulement le constat est différent dans les faits. Le rythme est mou, il ne se passe pratiquement rien et le seul moment d’action est mis en suspens pour la prochain tome. Des forces mystérieuses semblent se cacher mais elles le font si bien qu’on s’en fiche complètement. Lorsque Nathan est avec sa sœur, j’ai eu envie de ma taper la tête dans un mur tellement cela semblait trop parfait, trop mièvre. Je suis conscient que l’on ne peut pas demander à un livre pour les jeunes d’être un bain de sang mais il y a tout de même des limites.

L’autre frustration viendra du format. Si peu de pages pour qu’il ne se passe rien. L’œuvre a beau être inférieur à cinquante pages, le rythme soporifique a failli m’achever. Quitte à poser les choses, autant avoir la place de le faire. Au final, les seuls moments actifs se résument à une ou deux cases.

C’est d’autant plus dommage que Ben Fiquet n’a commis aucune faute technique. Son style rappelant la BD autant que le manga, est toujours coloré et détaillé. Les personnages sont tous clairement identifiables et les pouvoirs sont toujours bien représentés. Il n’y a plus qu’à espérer que les choses vont s’activer autour de Nathan que l’on puisse voir le jeune garçon et son auteur nous montrer la véritable étendue de leur powa !


Si elle le dit ...