Panini Comics - Le plein de fer avec Iron Fist & Wolverine !

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 22/08/2018

Marvel Deluxe : Iron Fist 3 - L'évasion de la  8ème cité - 7/10


© Marvel/Panini comics.

 

Il m’arrive de me moquer avec un autre rédacteur, du nom d’Iron Fist. Mais Danny « Iron Fist » Rand n’a pas le cœur à plaisanter dans ce nouveau tome. En effet, Swierczynski (X-Men, Deadpool, Punisher) a concocté un programme du tonnerre à notre héros. En effet, mis à part son aïeul, aucun Iron Fist n’a dépassé les 33 ans ! C’est ainsi que nous commençons notre album qui reprend les épisodes 16 à 27 de The Immortal Iron Fist.

Vous allez me dire «immortal » veut dire immortel, il n’a rien à craindre. Allez dire ça aux précédents Iron Fist qui se sont faits dézingués. Danny va donc faire la rencontre d’un « chasseur » d’Iron Fist. Baston à gogo au programme avant d’entamer une quête encore plus grande : la 8ème cité. En affrontant son bourreau, Iron Fist va découvrir l’existence d’une autre cité interdite. Que fait-on quand on est un héros promis à une mort violente et qui découvre une autre cité cachée ? La réponse est évidente : on y va. Voilà donc grosso modo, sans trop en dire ce qui attend Iron Fist. Les bastons sont toujours aussi plaisantes avec les 1001 techniques des « armes immortelles » et la bande à Danny (Luke Cage, Misty et les autres). Le héros se bat toujours avec panache tout en tentant de faire ce qui est juste. L’histoire autour de Danny est bien et elle nous plonge dans la mythologie des Iron Fist.

En parallèle, nous avons deux histoires qui viennent servir d’interlude. La première est celle d’Orson Randall, le grand père de Danny. Dans cette histoire, il part à Hollywood pour résoudre une affaire. Ambiance film noir dans laquelle Orson est à la fois Bogart et Iron Fist. Une bonne histoire façon polar. La seconde histoire se passe dans un futur lointain où, sur une planète éloignée, les derniers humains vont être protégés par un descendant de Danny. Celui-ci n’est qu’un enfant mais il va prouver qu’il est digne de porter le nom d’Iron Fist. Le récit est court, un poil décevant par endroit mais au final, on en garde un souvenir pas désagréable. Les faiblesses du récit viennent en grande partie par le manque d’inspiration de ce futur où Iron Fist semble être tombé dans l’Incal avec ses machines à outrance.

Visuellement, Foreman fait un travail intéressant sur les ombres, les angles de vue sont bien choisis et il y a beaucoup de vie dans ses dessins. Cela dit, il manque parfois des détails et quelques faux raccords peuvent se glisser ici ou là. Dans une même page, Danny peut avoir perdu sa barbe avant de la retrouver.

Cela n’entache pas le plaisir de lire Iron Fist. Entre le chasseur et la 8ème cité, le programme titille suffisamment notre imaginaire et notre curiosité pour nous offrir une bonne lecture en compagnie de Danny.

MARVEL DELUXE : WOLVERINE AND THE X-MEN – DEMAIN COMME HIER – 5/10

 
© Marvel/Panini comics.

 

Je vous épargne les presentations, Wolverine est assez connu comme ça. Avoir Hugh Jackman comme ambassadeur, ça aide. Etre grognon avec des favoris, ça aide aussi. Je vous épargne aussi la présentation sur ses camarades de jeu : les X-Men. Dans cet album, Jason Latour est aux commandes et il a en charge une école de mutants plutôt turbulente puisqu’il a Quentin Quire parmi ses élèves. Heureusement, il a le soutien de Mahmud Asnar qui vient l’aider en prenant en charge la partie dessin de cet album. Latour a l’habitude des séries qui bougent puisqu’il a déjà œuvré sur Wolverine (sans les X-Men), sur BPRD ou encore Punisher.

Qu’avons-nous au programme de cet album ? Nous avons le volume 2 de Wolverine and the X-Men soit la suite du gros bazar du premier volume. Nous avions alors de l’Infinity crossover, de la bataille de l’atome, du voyage en terre sauvage et surtout la rencontre avec des versions de soi du futur. C’est ce dernier point qui va troubler Quentin Quire et sa connaissance du futur va le rendre encore plus rebelle que d’habitude. Alors quand Edan Younge débarque avec sa Phoenix Corporation, Quentin le suit. Nous avons en prime Fidèle John, un télékinésiste barbu venu du futur pour faire d’Evan (un pote de Quentin, élève de Wolverine et version enfant d’Apocalypse). Wolvie dans tout ça ? Il tente de sauver les miches de tout le monde y compris les siennes puisque son facteur guérisseur s’est fait la malle.

Cette partie est largement fournie en action même si Fidèle John est un peu le personnage abusé par excellence. Télépathie, télékinésie, grand et fort, il semble trop balèze pour être honnête. Pour le coup, un Wolverine sans pouvoir et qui en chie, ça me rappelle les premières histoires de Wolverine. Celles où son pouvoir guérisseur n’étaient jamais évoqué. Et c’est un truc plutôt sympa. L’autre truc sympa, c’est la relation assumée entre lui et Tornade. J’aimais déjà la passion qui habitait les deux personnages et ce rapport mi-guerrier, mi-amant qui existait. Là, c’est officiel, et c’est bien mis en scène. Petit bémol sur la partie romance dans l’univers miniature de Fantomex car cela manque d’originalité. Les vieux de la vieille peuvent trouver des points commun entre Forge et Tornade lorsqu’ils étaient en romance sur une nouvelle Terre faite par l’adversaire (je sais, ça date de 1988 mais quand même). Visuellement, c’est pêchu, c’est enlevé même si cela peut paraître un brin confus par endroit.

La dernière partie de l’album traite de l’après « mort de Wolverine » avec Melita Gardner, une ex de Wolverine qui écrit un bouquin pour montrer que Wolvie, c’était un type bourru mais bien ! Nous enchaînons les guest stars et les mini flashbacks en compagnie de Spider-man, du Fauve, Tornade, etc. Cela ne fait pas trop avancer nos affaires et n’est pas toujours très dynamique. La qualité graphique est changeante sur cette partie où l’on enchaîne les dessinateurs. Nous avons du bon, du moins bon et nous ne garderons pas un souvenir inoubliable de cette partie. C’est un peu l’équivalent d’une émission de télé qui veut rendre hommage à une star disparue.

MARVEL DELUXE : WOLVERINE AND THE X-MEN – DEMAIN COMME HIER est un album qui se laisse lire surtout pour sa première partie. Heureusement, c’est une grosse première partie et elle clôt avec panache ce cycle de Wolverine and the X-Men. Dommage que la seconde partie ne soit pas aussi prenante.