7/10Oksa Pollock - Tome 1 - L'inespérée

/ Critique - écrit par plienard, le 09/10/2013
Notre verdict : 7/10 - Harriette Potter (Fiche technique)

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Les adaptations de romans réservent parfois de mauvaises surprises en bande dessinée. Est-ce qu'Oksa Pollock va confirmer cette tendance ?

Oksa Pollock est un peu un phénomène éditorial. Près de 300 000 exemplaires vendus, un sixième et dernier roman prévu pour Novembre 2013, un projet cinématographique et une série bande dessinée qui démarre pour une histoire qui n’avait même pas d’éditeur à l’origine. Cette aventure semble être une réussite pour ses auteures, Anne Plichota et Cendrine Wolf. D’autant que les lecteurs plébiscitent la série dès le début et certains s’organisent pour que les auteurs trouvent un éditeur – le premier roman ayant été autoédité par les auteures -  afin de permettre la parution des autres romans. Et voici donc un nouveau moyen pour les fans et les autres de découvrir l’héroïne Oksa Pollock et d'assouvir leurs envies. Alors coup marketing ou pas ?


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Oksa Pollock est une jeune adolescente qui vient de déménager de Paris à Londres, suite à la mutation de son père. Elle se retrouve donc dans un collège privé (français). Seule. Pas exactement. Car, Gus, dont le père travaille avec celui d'Oksa, a lui aussi été muté. Et il s’avère que c’est son meilleur ami. Mais cette nouvelle rentrée va tout de même être éprouvante à tout point de vue. Oksa s’aperçoit qu’elle a quelques dons comme celui de déplacer les objets à distance et plus dangereux, elle génère des boules de feu avec ses mains. Plus terre à terre, mais tout à fait déconcertant, son professeur principal semble l’avoir pris en grippe et la connaître déjà, ce qui est impossible.

Le parallèle avec Harry Potter est évident à faire et inévitable. L’Angleterre, un collège, des adolescents, de la magie, un bébé qui semble être l’élu, sont parmi les points communs entre les deux. Pour les romans que je n’ai pas lus, je ne me prononcerais pas. Par contre, pour l’adaptation en bande dessinée, ce parallèle n’est pas trop lourd à porter. C’est Éric Corbeyran qui s’est occupé de revoir cela et il a misé sur une dose d’humour supplémentaire par rapport aux romans. Il est aidé, côté dessin, par Nauriel, avec qui il a déjà collaboré sur Nanami chez Dargaud où il était déjà question de magie et d’adolescente. Il est d’ailleurs évident que le duo semble maitriser son sujet. Et malgré une volonté assez nette de plaire essentiellement à un jeune lectorat, les « vieux » comme moi accrochent assez vite à l’intrigue. On sent la qualité des auteurs autant que de l’intrigue qui n’est pas étrangère à cet intérêt. On n’attend donc la suite.


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